>>37 talibans, dont des commandants, tués dans une frappe aérienne
>>Les talibans prêts à négocier "dans la semaine qui suivra" la libération de 400 prisonniers
La délégation des talibans a participé à des entretiens avec le gouvernement afghan à Doha, au Qatar, le 7 juillet 2019. |
Les pourparlers ont été retardés de six mois en raison de désaccords profonds sur un échange de prisonniers controversé entre opposants et gouvernement.
Les deux camps doivent trouver un moyen "de faire aller le pays de l'avant pour réduire les violences et accéder aux demandes des Afghans : un pays réconcilié avec un gouvernement qui reflète une nation qui n'est pas en guerre", a déclaré M. Pompeo, à la veille des pourparlers.
Le secrétaire d'État doit participer à l'ouverture des négociations et est attendu plus tard samedi 12 septembre à Chypre.
La question de l'échange de prisonniers (quelque 5.000 talibans contre un millier de membres des forces afghanes) prévu par un accord historique entre les talibans et les États-Unis conclu en février à Doha avait constitué un premier obstacle, retardant les négociations.
Après hésitation, les autorités afghanes ont fini par relâcher les 400 derniers insurgés et plusieurs pays.
Le conflit afghan a tué des dizaines de milliers de personnes, dont 2.400 soldats américains, poussé des millions d'autres à fuir, et coûté plus de mille milliards d'USD à Washington.
AFP/VNA/CVN