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| Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix. |
| Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Rosemary DiCarlo, secrétaire générale adjointe des Nations unies aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, a indiqué que l'espoir qui avait accompagné l'adoption du plan il y a huit ans était aujourd'hui "très amoindri".
"Les participants sont responsables de son sort", a-t-elle dit, mais la réussite ou l'échec du plan importe à tous les habitants de la planète, en particulier à l'heure où la sécurité mondiale est en péril. L'Iran doit revenir sur les mesures incompatibles avec les engagements qu'il a pris en matière nucléaire dans le cadre du plan, tandis que les États-Unis doivent lever leurs sanctions ou y renoncer.
"Les Nations unies continueront d'exhorter les participants à faire preuve de la plus grande retenue et à épuiser toutes les voies diplomatiques existantes pour rétablir le plan", a-t-elle ajouté.
Elle a également donné un aperçu des actions relatives aux mesures restrictives énoncées dans le cadre de la résolution 2231 (2015) du Conseil, qui a approuvé le JCPOA.
"Le secrétaire général considère toujours que le JCPOA représente la meilleure option existante pour s'assurer que le programme nucléaire iranien reste exclusivement pacifique", a-t-elle noté.
La vérification et le contrôle du JCPOA par l'Agence internationale de l'énergie atomique ont été "sérieusement affectés par la cessation par l'Iran de ses engagements liés au nucléaire dans le cadre du JCPOA", a-t-elle déclaré, citant le dernier rapport de l'agence.
Xinhua/VNA/CVN
