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Le gouvernement chilien a annoncé lundi 29 novembre suspendre l'ouverture de trois postes-frontières terrestres prévue mercredi 1er décembre en raison du variant Omicron du coronavirus, ainsi que l'interdiction d'entrée dans le pays des personnes en provenance de sept pays africains. "En raison de la situation globale du variant Omicron, nous avons décidé de reporter l'ouverture des passages terrestres annoncée il y a quelques jours", a déclaré Alberto Dougnac, sous-secrétaire des réseaux de soins de santé, lors d'un point sur la pandémie au Chili. Les points de passage terrestres qui devaient rouvrir se trouvaient à Chacalluta, à la frontière avec le Pérou, Pino Hachado, à la frontière avec l'Argentine, et Colchane, à la frontière avec la Bolivie. La décision du gouvernement sera réévaluée dans deux semaines, en fonction de l'évolution épidémiologique nationale et internationale du variant Omicron, a expliqué M. Dougnac, selon un communiqué du ministère de la Santé. Ce variant a été identifié pour la première fois la semaine dernière en Afrique du Sud et s'est depuis répandu dans d'autres pays comme au Royaume-Uni, en Allemagne, au Canada, aux Pays-Bas, au Portugal, en Autriche en Ecosse et en Espagne. Le Chili a également annoncé qu'"à partir du mercredi 1er décembre, l'entrée des étrangers non résidents ayant passé les 14 derniers jours dans l'un des pays africains suivants sera interdite : Afrique du Sud, Zimbabwe, Namibie, Botswana, Lesotho, Esuatani et Mozambique". Le pays a enregistré plus de 1,7 million d'infections et plus de 38.000 décès dus au COVID-19 depuis le début de l'épidémie.
APS/VNA/CVN