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Le coordinateur de l'Union européenne chargé de superviser les pourparlers sur le nucléaire iranien, Enrique Mora. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au cours de sa visite de deux jours dans la capitale américaine, Enrique Mora doit s'entretenir notamment avec l'émissaire des États-Unis pour l'Iran, Rob Malley, ainsi qu'avec le conseiller de la Maison Blanche pour le Moyen-Orient, Brett McGurk, et la numéro trois de la diplomatie américaine, Victoria Nuland.
Mercredi 30 mars, il doit par ailleurs participer au département d'État américain à la première session du dialogue de haut niveau entre les États-Unis et l'UE sur la Russie, en plein conflit en Ukraine, a-t-on indiqué auprès de la représentation européenne à Washington.
Sa visite intervient après ses rencontres dimanche 27 mars à Téhéran avec des responsables iraniens afin de tenter de boucler les longues et complexes négociations pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire iranien. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell avait estimé durant le week-end que la conclusion d'un compromis était une "affaire de jours".
Les négociations indirectes entre les deux pays, en cours à Vienne depuis près d'un an, ont permis de lever l'essentiel des obstacles mais butent toujours sur une ou de questions épineuses.
Parmi elles, le sort des Gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, inscrits par Donald Trump sur la liste noire américaine des "organisations terroristes étrangères" : Téhéran exige qu'ils en soient retirés mais Washington fait de la résistance.
Dimanche 27 mars, l'émissaire américain Rob Malley a déclaré que les Gardiens resteraient "sanctionnés par la loi américaine" et que la "perception" qu'en ont les États-Unis resterait "inchangée".
Selon plusieurs experts, cette déclaration ne signifie pas que les Américains refusent de les retirer de leur liste noire, car les dirigeants des Gardiens de la révolution resteraient de toute manière sous le coup d'autres sanctions.
APS/VNA/CVN