Nouvelles occasions pour les pêcheurs de thon

Bateaux de pêche modernes en fibre composite, pêcheurs formés, nouvelles technologies… Telles sont les nouveautés pour les pêcheurs de thon, en particulier ceux des provinces de Binh Dinh, de Phu Yên et de Khanh Hoà (Centre) dans lesquelles cette pêche est très pratiquée.

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La pêche du thon est un atout des provinces de Binh Dinh, Khanh Hoà et Phu Yên (Centre).
Photo : Viêt Y/VNA/CVN

«Basé sur la conception du thonier japonais, le Yanmar est conçu pour répondre aux conditions et aux pratiques professionnelles des pêcheurs vietnamiens», explique Yukio Kikuchi, directeur chargé des projets de la compagnie Yanmar.

Faisant 18 m pour un tonnage de 50 tonnes et une puissance de 350 CV, ce thonier est en fibre composite et coûte environ 7,8 milliards de dôngs.

D’après M. Kikuchi, il possède une cuisine, des toilettes, une salle à manger et une chambre afin de pouvoir réaliser des campagnes hauturières avec un minimum de confort. La sécurité n’est pas oubliée puisque ce navire est capable de soutenir des vents force 7 à 8 (50-61 km/h) et de rester 20 jours en haute mer.

Selon les prévisions, c’est en septembre que les premiers thoniers de ce genre seront mis à flot.

Une centaine de thoniers

La compagnie Yanmar va acheter 180 bateaux en composite pour les pêcheurs des provinces de Binh Dinh, de Khanh Hoà et de Phu Yên.

Un thonier en fibre composite Yanmar.

Plus précisément, elle financera 65% du coût de chaque navire, et les patrons de pêche, 35%. Yanmar se chargera de transférer des technologies de pêche, et acquérra la totalité des produits de pêche qui seront destinés à l’export.

Nguyên Van Dat, chef de l’Institut d’étude de bateau UNINSHIP de l’Université de Nha Trang, province de Khanh Hoà (Centre), précise que le coût d’un navire en fibre composite est supérieur de 10% à 20% à celui d’un bateau en bois.

L’économiste japonais et l’expert en thon Arata Izawa explique qu’avec leurs techniques de pêche et de conservation actuelles, la qualité du thon vietnamien est moyenne.

En 2017, le Vietnam a exporté du thon dans une centaine de pays pour 560 millions de dollars, mais, si de meilleures technologies étaient employées, elles pourraient dégager au moins 1,5 milliard de dollars.

Le transfert de technologies par la compagnie Yanmar permettra d’atteindre la catégorie de qualité A du thon pour l’export, soit 9 dollars le kilo.

Selon les statistiques, les provinces de Binh Dinh, de Khanh Hoà et de Phu Yên possèdent plus de 3.500 thoniers, pour la plupart en bois et d’une puissance de 45 CV seulement.

Actuellement, un kilo de thon vendu à une entreprise vietnamienne est de 50.000 à 90.000 dôngs. En cas de respect des normes japonaises, ce prix serait de 195.000 dôngs.

La Banque d’investissement et de développement du Vietnam a accepté d’accorder une enveloppe de 500 milliards de dôngs de crédits afin que les usines de traitement du thon des provinces de Binh Dinh, de Khanh Hoà et de Phu Yên modernisent leurs chaînes.


Hoàng Phuong/CVN

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