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La grève a commencé à 22h00 mardi soir 4 octobre et les déplacements en train ont été perturbés jusqu'à mercredi 5 octobre en fin de journée. Prévue initialement pour le 18 octobre, la grève a été avancée pour mettre une pression supplémentaire sur les autorités lors de la discussion du budget 2023-24, et afin de dénoncer le manque de moyens structurels octroyés par le gouvernement fédéral à la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB), selon des observateurs locaux. Les syndicats des chemins de fer avaient appelé le gouvernement fédéral à ajuster son budget ferroviaire pour leur accorder davantage de ressources pour faire face aux pénuries de personnel et à la dégradation des conditions de travail. "Les cheminots sont épuisés à cause d'un manque d'effectifs", a souligné Anthony Signorino, secrétaire régional de la Centrale générale des services publics (CGSP). Selon le syndicat, la situation est due à une augmentation des congés maladies et à une diminution de trains, avec 22.000 trains qui ont été supprimés cette année par manque de personnel, rapporte le journal belge en ligne 7 sur7.
Xinhua/VNA/CVN