Malgré ces nouveaux relevés, Tepco affirme qu'une inspection n'a pas révélé d'anomalie dans les gigantesques réservoirs de stockage d'eau contaminée. NPhoto : Reuters/VNA/CVN |
Ces taux relevés vers 10 heures à Tokyo sont progressivement redescendus au cours de la journée, mais ils restaient à des niveaux alarmants. La conduite d'évacuation menant à un port adjacent sur la côte Pacifique a été coupée.
Malgré ces nouveaux relevés, Tepco affirme qu'une inspection n'a pas révélé d'anomalie dans les gigantesques réservoirs de stockage d'eau contaminée et l'entreprise dit « n'avoir nulle raison de penser que les réservoirs de stockage des eaux contaminées ont fui ».
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) s'est inquiétée cette semaine à l'issue d'une mission sur place du volume croissant d'eau plus ou moins contaminée stockée dans ces citernes dont la fiabilité n'est pas assurée. Cette eau provient des arrosages initiaux des réacteurs pour les refroidir, ainsi que des écoulements souterrains continus. Elle est pompée et conservée dans un millier de réservoirs gigantesques et Tepco en construit plusieurs dizaines par mois pour absorber le flux.
L'AIEA conseille d'envisager de rejeter en mer l'eau débarrassée de l'essentiel de ses éléments radioactifs, un traitement que permettent des systèmes installés et déjà utilisés sur le site. Le directeur de l'équipe de l'AIEA, Juan Carlos Lentijo, a cependant salué les « progrès significatifs » accomplis depuis sa dernière mission en 2013 sur le site de la centrale mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.
AFP/VNA/CVN