Le vice-président de JITCO, Kensuke Tsuzuki a indiqué, lors d’un colloque organisé avec le Département de gestion des travailleurs à l’étranger, que les entreprises japonaises cherchent à recruter des travailleurs étrangers dans le secteur agricole suite aux séisme et tsunami de 2011, et les postes à pourvoir conviennent aux Vietnamiens. Cette organisation souhaite donc renforcer sa coopération avec le Vietnam cette année même afin d’envoyer davantage de personnel.
Entretien de stagiaires vietnamiens pour un départ au Japon. |
L’année dernière, le Vietnam avait près de 7.000 stagiaires techniques au Japon, ce qui représente une croissance de 142% en un an. Le vice-ministre du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, Nguyên Thanh Hoà, a affirmé que «d’ici une à deux années, le Vietnam compte envoyer 10.000 personnes par an au Japon pour effectuer un stage et travailler».
Selon le Département de la gestion des travailleurs à l’étranger, afin de parvenir à cet objectif, le Vietnam va renforcer l’amélioration de ses ressources humaines dès cette année, et prendra les mesures nécessaires afin d’exploiter toutes les opportunités d’envoi de travailleurs sur les marchés de l’emploi en reprise. L’accent est également placé sur une meilleure réponse aux demandes d’emplois de haute qualification, en particulier dans le secteur tertiaire, dont la santé. Le programme d’envoi d’infirmier et d’aide-soignant au Japon en est un parfait exemple.
Objectif 2012 : 90.000 Vietnamiens à l’étranger
D’après Nguyên Ngoc Quynh, chef du Département de gestion des travailleurs à l’étranger, 2011 a témoigné de difficultés dans l’envoi de ressources humaines. La crise en Libye a entraîné un retour avant terme de plus de 10.000 Vietnamiens. Mais heureusement, le pays a réussi à envoyer plus de 88.000 personnes travailler à l’étranger.
Taïwan (Chine), la République de Corée, le Japon et la Malaisie sont les principaux marchés pour le personnel vietnamien puisqu’ils représentent à eux seuls 40% des embauches de travailleurs, plus de 200.000 personnes, parmi les plus de 40 marchés d’emploi.
Toujours selon M.Quynh, en dehors de répondre aux besoins de main-d’œuvre de ses marchés traditionnels, le pays doit aussi planifier le développement d’autres dont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Canada, la Finlande et la Suède.
Quê Anh/CVN