«Les entreprises vietnamiennes et étrangères ont de forts besoins de recrutement en archivistes professionnels. Cependant, les compétences des licenciés en histoire, en archives et en gestion de documents ne répondent pas encore à leurs attentes», a estimé Huynh Ngoc Vân, directrice du Musée des traces de la guerre de Hô Chi Minh-Ville.
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| Conférence «La qualité réelle des licenciés en histoire, en archives et gestion des documents via l’évaluation des recruteurs», organisée le 29 février à Hô Chi Minh-Ville. |
Mme Vân a fait remarquer que le programme de formation pour ces filières était bien en-deçà des standards internationaux. Au sortir de l’université, les licenciés rencontrent de nombreuses difficultés dans le cadre professionnel. En effet, un employé travaillant dans le musée doit non seulement avoir des connaissances en sciences sociales, mais encore en sciences naturelles, informatique et en chimie. Et le niveau en langue étrangère, notamment l’anglais, joue un rôle important lorsqu’il s’agit d’accueillir des visiteurs étrangers.
Selon plusieurs conférenciers, les étudiants recrutés, aussi excellents soient-ils, doivent encore être formés sur place pour améliorer leurs compétences de travail. Lê Huu Phuoc, directeur adjoint de l’Université des sciences sociales et humaines, a pris bonne note des évaluations objectives et sincères des recruteurs, lesquelles vont, selon lui, «être très utiles pour le développement de cette filière». L’université, pour sa part, va continuer à renouveler ses méthodes d’enseignement pour être en phase avec les exigences de la société.
«J’espère que les musées, bibliothèques, comités de propagande et de l’éducation à différents échelons coopéreront davantage avec l’université dans la formation, les stages pour les étudiants afin que ces derniers soient mieux armés et satisfassent aux compétences demandées par les recruteurs», a-t-il ajouté. En 33 ans, plus de 3.000 licenciés dans ces domaines sont sortis de cette université.
Quang Châu/CVN