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Une des 21 lycéennes de Chibok libérées et le vice-président nigérian |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Qualifiant cette libération "d'importante", les autorités espèrent que cette nouvelle étape aidera à retrouver les 197 autres jeunes filles toujours entre les mains de Boko Haram depuis avril 2014.
"Ce n'est qu'une première étape, et nous pensons que cela nous conduira à libération de toutes les filles", a déclaré le ministre de l'Information, Lai Mohammed à Abuja.
"Cela ne veut pas dire que nous mettons fin aux opérations militaires, mais cela pourrait être une autre manière de conduire les contre-offensive dans cette guerre contre la terreur", a-t-il ajouté, alors que l'armée nigériane n'a toujours fait aucune déclaration publique.
La présidence a affirmé dans un communiqué que cette libération avait eu lieu après des négociations entre Boko Haram et le gouvernement nigérian, facilitées par le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le gouvernement suisse.
"À la demande du gouvernement nigérian, la Suisse a facilité les contacts entre les autorités et les intermédiaires de Boko Haram (...). La Suisse s'y est engagée sur des bases humanitaires", a déclaré Pierre-Alain Eltschinger, porte-parole du département fédéral suisse des Affaires étrangères.
Les lycéennes ont été échangées contre quatre combattants de Boko Haram dans la ville de Banki, à la frontière du Cameroun, selon des sources locales.