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La ville de Nice du Sud-Est de la France. |
"Ce sont des gens qui ont écrit leur histoire. Ce n'est pas Chateaubriand mais ils ont des choses à raconter", a précisé Jean-Pierre Hutin. "On n'a pas inventé le genre", dit-il, le salon de Nice ayant des devanciers en région parisienne, mais l'armée et les écrits de guerre reviennent au goût du jour, selon lui et la Côte d'Azur abrite de nombreux retraités de l'armée française.
Lui-même est l'auteur d'un récit-témoignage sur son régiment de parachutistes coloniaux avec le colonel Bigeard à la fin de la guerre d'Algérie (Les enfants de Sidi Ferruch, Le Spot, 2013).
Le plus connu du salon, l'ancien sénateur-maire de Nice, proche du FN, Jacques Peyrat, 85 ans, viendra dédicacer son livre sur son histoire de lieutenant parachutiste à la fin de la guerre d'Indochine en 1954 (Les joutes de l'arène, Le Spot, 2013).
Le doyen des auteurs annoncés au salon est aussi un ancien d'Indochine, Wlodyslaw Sobanski, 88 ans, qui présente Camp 113, se taire est impossible (Amlathée, 2015). Parmi la jeune garde, on trouve le colonel Raphaël Bernard avec De sueur et de sable: 14 jours pour ouvrir l'axe Nord Mali, décembre 2014 (Le Polémarque, 2016) ou encore, Jean-Louis Martinez qui a choisi la poésie et le dessin pour exorciser.
La seule femme auteure présente, Maleka Medah, est issue d'une famille harki et elle raconte le parcours de son père, supplétif kabyle de l'armée française durant la guerre d'indépendance algérienne (Famille de Harkis, L'Harmattan, 2012).
AFP/VNA/CVN