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Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, inaugure le nouveau Terminal B de l'aéroport de La Guardia, le 10 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Allons-nous avoir besoin d'aéroports ? Oui, nous allons avoir besoin d'aéroports", a déclaré le gouverneur Andrew Cuomo, en inaugurant le nouveau terminal B de l'aéroport de Queens qui ouvrira au public samedi 12 juin.
"Les avions vont voler, les voitures vont rouler, les trains aussi, la vie continue post-COVID", a poursuivi l'élu démocrate, qui prône une relance des grands projets d'infrastructure face à la récession sans précédent depuis les années 30 qui frappe les États-Unis.
"Il n'y a aucun doute que le voyage aérien va se rétablir, la question n'est pas +si+ mais +quand+", a aussi assuré Rick Cotton, directeur exécutif de Port Authority, l'établissement public qui gère les aéroports de la région new-yorkaise.
Il a vanté la taille du nouveau terminal - 50% plus grand que l'ancien -, des opérations de nettoyage améliorées et des distributeurs de gel hydroalcoolique en quantité comme autant de mesures qui assureront "la sécurité et la santé des passagers dans le monde post-COVID".
"Nous avions besoin de ça", a déclaré M. Cuomo, alors que New York a été frappée de plein fouet par la pandémie à laquelle ont succombé plus de 21.000 personnes. "Nous avions besoin de voir la lumière au bout du tunnel (...), besoin de voir New York debout, brillante, besoin de se souvenir que c'est un endroit formidable".
Une vue du nouveau terminal B de l'aéroport new-yorkais de La Guardia, le 10 juin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Entamée en 2015 et prévue pour s'achever dans un an et demi, la modernisation de La Guardia, pour un coût total de 8 milliards d'USD, est l'un des projets emblématiques du gouverneur.
La Guardia, ouvert en 1939, avait été qualifié d'aéroport du "tiers monde" par Joe Biden, alors vice-président, lors du lancement du projet en 2015.
L'aéroport a vu passer quelque 30 millions de passagers en 2018, essentiellement sur des vols intérieurs.
Le secteur aérien s'est drastiquement contracté en raison des mesures de confinement dues au coronavirus, obligeant de grandes compagnies américaines comme United à réduire leurs vols de 90%.
En avril, au pic de l'épidémie, le trafic mondial a "touché le fond", en baisse de 94% par rapport à l'an passé, selon l'Association internationale du transport aérien (IÂTA). Elle prévoit une chute de plus de moitié des recettes du secteur en 2020.