>>Climat: l'ONU appelle à agir avant qu'il ne soit trop tard
"Nous organisons cette session à Bangkok parce que nous n'avançons pas aussi vite que nous le pourrions", a critiqué le Polonais, Michal Kurtyka, président de la COP24 lors de la cérémonie d'ouverture, évoquant les signes de surchauffe de la planète. "
Nous savons tous que le temps nous est compté" et "la crédibilité du processus lui-même est dans la balance", a-t-il ajouté, alors que les délégués doivent avancer sur des règles détaillées d'application de l'accord de Paris au risque de le voir devenir lettre morte.Les quelque 190 États participants ont jusqu'à la fin de l'année et la 24e Conférence climat de l'ONU en décembre à Katowice pour finaliser les règles de mise en œuvre du pacte de 2015, qui vise à contenir le réchauffement mondial sous les 2°C, voire 1,5°C, par rapport à l'ère préindustrielle. Mais les tensions entre pays ont conduit à la paralysie cet été du Fonds vert pour le climat de l'ONU, déjà affecté par l'arrêt de la contribution des États-Unis décidé par Donald Trump.
Des militants écologistes ont manifesté mardi matin 4 septembre devant le bâtiment où se tenait la réunion, pour souligner le fait que "les pays riches, au premier rang desquels les États-Unis, sont largement responsables" du changement climatique, mais "échappent à leurs responsabilités".
L'accord prévoit une aide annuelle de 100 milliards de dollars d'ici à 2020 pour les pays pauvres. "Nous travaillons contre la montre... Mettons-nous au travail avec le sens de l'urgence exigé par la situation", a insisté de son côté Patricia Espinosa, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
APS/VNA/CVN