>> Amazon livre plus vite et réalise 10 milliards d'USD de bénéfice net au 3e trimestre
>> Amazon condamné à 32 millions d'euros d'amende par la CNIL
>> Après l'échec de son rachat par Amazon, iRobot annonce un plan de restructuration
Les NAO chez Amazon concernent, d'un côté, les salariés des centres de distribution, d'un autre, ceux des agences de tri et de livraison (29 sites).
Une employée travaille sur un site Amazon à Brétigny-sur-Orge, en Essonne, le 14 décembre 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour ces derniers (environ 3.000 en CDI), un accord avait été trouvé en début de semaine.
Jeudi, un accord majoritaire a été signé aussi pour les centres de distribution par la CFDT (19,5%), l'Unsa (16%) et la CAT (19%), a indiqué Amazon à l'AFP.
La CGT (20,5%), Sud Solidaires (18%) et la CFE-CGC (7%) ont refusé de signer l'accord.
L'accord prévoit les mêmes évolutions que celui des agences de livraison et de tri à l'exception du congé pour enfant malade, qui existait déjà pour les personnels des centres de distribution, a expliqué à l'AFP Jon Scott, le DRH des activités logistiques chez Amazon.
"Cet accord représente bien nos préoccupations (...) du bien-être des salariés", s'est-il réjoui. Ces "avantages viennent compléter des dispositifs existants" tels le congé pour parents à la naissance ou à l'adoption, a-t-il rappelé.
Il prévoit notamment une hausse du salaire de base de 4,8% en moyenne (hors cadres) et une prime de partage de la valeur de 1.000 euros pour les agents logistiques ayant au moins un an d'ancienneté.
Mais aussi la mise en place d'un congé payé de 10 semaines pour les interruptions involontaires de grossesse au-delà de la 13e semaine de grossesse pour l'ensemble des salariées, cadres et agents logistiques.
Des syndicats représentant les salariés des centres de distribution d'Amazon (16.000 employés en CDI) avaient demandé mardi un délai de réflexion supplémentaire avant de signer ou non l'accord proposé par la direction.
Mercredi, la CGT avait déclaré dans un communiqué "refuser de signer un accord au rabais qui ne répond pas du tout aux enjeux actuels concernant la hausse du coût de la vie" et avait exigé "la réouverture des négociations".
Jérôme Guilain, délégué syndical Sud Solidaires chez Amazon a commenté auprès de l'AFP que les propositions "étaient misérables par rapport à ce que représente Amazon" et que la direction n'avait "pris en compte aucune de (leurs) revendications".
Amazon France emploie plus de 20.000 salariés en CDI, dont une partie travaille pour Amazon France Logistique, qui gère les entrepôts de grande taille dont huit centres de distribution.
AFP/VNA/CVN