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L'Américain Caeleb Dressel sacré sur 100 m libre, le 27 juillet à Budapest. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il n'avait encore jamais rien gagné tout seul. À 20 ans, comme un grand, Caeleb Dressel a frappé un grand coup en signant un chrono exceptionnel (47.17) pour s'imposer lors de la finale du 100 m, que le Français Mehdy Metella a terminée à la troisième place.
Le jeune Américain, sacré avec le 4x100 et le relais mixte, a tout simplement signé le neuvième temps de l'histoire, dominant son compatriote Nathan Adrian (47.87) et Mehdy Metella (47.89).
Pour Metella, qui avait signé le meilleur temps des qualifications la veille, ce n'est pas vraiment une déception puisqu'il est devenu le sixième Tricolore médaillé sur la distance reine, le troisième en bronze.
"Je suis sur le toit du monde! Si vous m'aviez dit que ça serait mon premier titre de champion du monde, je vous aurais ri au nez il y quatre mois, quand j'étais trois secondes plus lent", a confié Dressel, tout sourire.
"C'est génial de lutter avec Nathan, il n'y a rien de mieux que de voir les Américains tout en haut", a-t-il ajouté.
Tout en haut, les Américaines le sont restées une nouvelle fois. Sur les huit dernières finales du 4x200 féminin, la Team USA s'est imposée à sept reprises. La dernière en Hongrie, donc, avec une Katie Ledecky une nouvelle impériale.
Longtemps à la lutte avec les Russes et les Chinoises, les Américaines ont fini fort avec une Ledecky XXL et avide de préserver ses chances de réaliser un quintuplé de médailles. En 7 min 43 sec 69, elles terminent devant les Chinoises et les vice-championnes olympiques australiennes.
Après s'être imposée sur 400 m, 1500 m et 4x100 m, Ledecky peut décrocher sa cinquième et dernière médaille samedi, à condition de dominer le 800 m. Seul le 200 m lui a échappé en Hongrie.
Le Français Mehdy Metella médaillé de bronze sur 100 m libre, le 27 juillet à Budapest. |
Enfin, Kalisz a succédé à ses glorieux aînés sur 200 m quatre nages. Michael Phelps (de 2003 à 2007) puis Ryan Lochte (de 2009 à 2015) ont dominé la distance mais, absents pour cause de retraite et de suspension respectivement, ils ont laissé un gamin de 23 s'installer sur la plus haute marche du podium.
"Un grand moment"
Championne olympique en titre à Rio, Mireia Belmonte a, elle, enchaîné en remportant son premier titre mondial sur 50 m dos (27.17) devant l'Allemande Franziska Hentke, championne d'Europe 2016, et la star locale, la Hongroise Katinka Hosszu.
"C'est un des plus grands moments de ma vie", s'est ravie l'Espagnole.
"Rio était le meilleur et cette fois, c'est très important. La clé de cette finale, c'était les 100 premiers mètres", a-t-elle ajouté.
De son côté, la Brésilienne Etiene Medeiros a dominé le 50 m dos en 27 sec 14, domptant la Chinoise Fu Yuanhui et la Bélarusse Aliaksandra Herasimenia.
"Je suis si heureuse. Il y a deux ans, j'étais arrivée deuxième et là, je suis la championne. C'est un grand moment de ma vie", a soufflé la nageuse de Recife.
"La nuit dernière a été très compliquée pour moi, je n'arrêtais pas de penser à cette finale. Maintenant, je suis détendue", a souligné la Brésilienne.
Chez les Bleus, outre Metella, Charlotte Bonnet était engagée sur le 100 m. En 53 sec 77, la Niçoise de 22 ans a dû se contenter du dixième temps de demi-finales dominées par la Suédoise Sarah Sjöström (52.69) et les Américaines Simone Manuel (52.69) et Mallory Comerford (52.75).
AFP/VNA/CVN