>>MotoGP : Quartararo encore en pole, Zarco à l'affût en Catalogne
>>MotoGP : Quartararo gagne en Italie pour Dupasquier et creuse l'écart au championnat
Fabio Quartararo (droite) lors du GP de Catalogne, à Montmelo, le 6 juin. |
Fabio Quartararo (droite) lors du GP de Catalogne, à Montmelo, le 6 juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le leader du championnat a fini la course torse nu, la combinaison ouverte et s'étant visiblement débarrassé de sa protection pectorale, sans pouvoir expliquer cet événement après le GP remporté par le Portugais Miguel Oliveira (KTM).
Le Français avait franchi la ligne d'arrivée à la 3e place derrière son compatriote Johann Zarco (Ducati-Pramac). Mais il avait déjà été pénalisé de trois secondes pour avoir coupé un virage de façon irrégulière, perdant sa place sur le podium au profit de l'Australien Jack Miller (Ducati).
Malgré cette 6e place finale, Quartararo reste premier du championnat après sept courses mais n'a plus que 14 points d'avance sur Zarco.
Le tenant du titre espagnol Joan Mir (Suzuki) et le coéquipier lui aussi espagnol de Quartararo chez Yamaha Maverick Vinales passent 4e et 5e du GP de Catalogne.
Le fait de course a largement fait réagir dans le paddock, posant une question de sécurité pour les pilotes, une semaine après la mort à 19 ans du pilote Jason Dupasquier, des suites d'un accident pendant les essais de la catégorie Moto3.
Certains, comme Mir, ont considéré que l'action du Français était "très dangereuse".
"Ce que je considère comme très dangereux, c'est de balancer le plastron, c'est du plastique et donc c'est dangereux car il y a des motos qui arrivent à 200 km/h par derrière", a déclaré l'Espagnol, estimant que cela était "bien sûr répréhensible".
D'autres observateurs du MotoGP, comme l'ancien double champion du monde MotoGP Casey Stoner (2007, 2011), pensent que Quartararo méritait un drapeau noir et donc une exclusion de course : "à ce niveau, vous ne pouvez pas être autorisé à courir à plus de 350 km/h avec votre combinaison ouverte", a écrit l'Australien sur Twitter.
Pour Zarco, "ce n'était pas dangereux pour nous, mais c'était dangereux pour lui, (...) donc un drapeau noir pour sa sécurité aurait pu se justifier".
"Félicitations à tous ceux qui sont allés se plaindre pour une autre pénalité", a réagi ironiquement Quartararo sur Instagram. "Je n'ai mis personne en danger comme le dit un pilote et c'était déjà difficile pour moi de rouler. Mais c'est génial de voir les vrais visages de certaines personnes".
"Je veux remercier toutes les personnes qui m'ont soutenu et aidé dans les moments difficiles. Rendez-vous à la prochaine course", en Allemagne dans deux semaines.