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Le Portugais Miguel Oliveira à Buriram (Thaïlande), le 2 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Portugais Miguel Oliveira (KTM) s'est montré le plus imperméable aux conditions humides, pour remporter sa seconde épreuve de la saison, après l'Indonésie en mars... déjà sur piste mouillée.
"Je ne peux pas me plaindre, je suis toujours rapide sur mouillé", a souri le pilote qui rejoindra Aprilia-RNF en 2023.
Il a devancé à Buriram le duo de l'équipe d'usine de Ducati, Jack Miller et Bagnaia, qui a arraché des points précieux dans la course au titre.
Relégué à 18 points après le Japon le week-end dernier, où il a abandonné en raison d'une chute, "Pecco" n'est plus qu'à deux unités de "Quarta" qui, plus que jamais, tremble sur son trône.
"La course au titre va être plus intense. Il faudra être très intelligent. Notre potentiel est très élevé, mais je ne dois pas commettre d'erreurs comme au Japon", a assuré Bagnaia.
"Quand j'ai vu la pluie avant la course, j'étais nerveux. Mais Jack (Miller) m'a dit de croire en moi", a-t-il expliqué.
Quartararo muet après la course
De fortes averses ont retardé de 55 minutes le départ de la course, mais se sont calmées le temps que les pilotes se livrent bataille - avant de reprendre de plus belle, après la cérémonie du podium.
"Quarta", qui n'apprécie guère les pistes mouillées, a regardé ça de loi. Parti quatrième, il était 17e au terme du premier tour, catastrophique.
Fabio Quartararo à Buriram, en Thaïlande, le 2 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Jamais le Niçois n'a réussi à retrouver du rythme, bloqué dans le peloton. Il termine hors du top 15, synonyme de points, pour la première fois depuis le Grand Prix d'Aragon en 2020 - hors abandons.
Il a séché son point avec la presse après la course, ainsi qu'avec le diffuseur, fait rare qui trahit sa déception.
En plus de Bagnaia, voilà qu'Aleix Espargaro (Aprilia) sent aussi le vent dans son dos. Onzième à Buriram, il pointe à 20 points de Quartararo, dans une position d'outsider.
Le Français Johann Zarco (Ducati-Pramac) s'est contenté de la 4e place, alors que son rythme de fin de course lui laissait entrevoir un meilleur résultat.
"Si la piste avait séché trois tours avant, j'aurais doublé Pecco (Bagnaia) et j'aurais eu la vitesse pour aller chercher Jack et Miguel", a concédé le Cannois qui obtient son meilleur résultat depuis le GP d'Allemagne en juin.
La pluie a rappelé à ses études le rookie italien Marco Bezzecchi (Ducati-VR46), poleman samedi 1er octobre mais seulement 16e le lendemain.
Drapeau rouge en Moto2
Marc Marquez, lui, a fait parler son expérience de sextuple champion du monde, avec une 5e place qui confirme son retour en forme, après un été à l'infirmerie en raison d'une nouvelle opération à un bras.
En Moto2, où la course n'a duré que huit tours en raison des intempéries, l'Italien Tony Arbolino, premier au moment du drapeau rouge synonyme de retour aux stands, a décroché la timbale.
L'écart s'est resserré à 1,5 point au championnat du monde entre Augusto Fernandez et Ai Ogura.
Le poleman thaïlandais Somkiat Chantra a chuté dès les premiers tours.
Avant les averses, en Moto3, l'Italien Dennis Foggia (Leopard) a remporté sa 4e course de la saison, devant le Japonais Ayumu Sasaki (Husqvarna). L'Espagnol Izan Guevera (Gasgas), cinquième, s'envole en tête du championnat du monde.
Mis à rude épreuve avec trois courses ces trois dernières semaines, le paddock souffle le week-end prochain, mais à distance de son camp de base.
L'Australie se profile le 16 octobre, puis la Malaisie (23 octobre). La saison 2022 s'achève le 6 novembre à Valence.
AFP/VNA/CVN