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Gaël Monfils lors de sa défaite au premier tour du Masters 1000 de Paris-Bercy face à l'Argentin Francisco Cerundolo. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Des huit joueurs français engagés au premier tour, Ugo Humbert (26e) est le seul à s'être qualifié pour le deuxième tour, une contre-performance inédite dans l'histoire du tournoi parisien.
Le Parisien, double finaliste en 2009 et 2010, a pourtant bien démarré, porté par un service solide (4 aces, 71% de points remportés derrière sa première balle), qui lui a permis de remporter la première manche (6-4) en convertissant la troisième de ses balles de set sur le service de l'Argentin après 44 minutes de jeu.
Il a concédé le break assez tôt dans la deuxième manche, mais il a pu compter sur "la magie de Paris" pour rester au contact.
Evoquée par "La Monf'" en arrivant à Bercy, cette magie a d'abord opéré pour permettre au Français de débreaker au forceps alors que l'Argentin menait 4-3. Dans une ambiance qui rappelait les plus belles heures de la Coupe Davis avant sa restructuration, il s'est même procuré une balle de match à 5-4 sur le service de Cerundolo, que l'Argentin a écarté.
Le jeu décisif a été largement maîtrisé et remporté par Cerundolo (7-6, 7/2), plus frais.
Gaël Monfils face à Francisco Cerundolo au premier tour du Masters 1000 de Paris-Bercy. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En début de troisième manche, la magie opérait de nouveau, poussant Monfils, visiblement exténué, à puiser dans ses ressources pour breaker d'entrée.
Mais l'avantage n'a pas suffi. Et si le public de Bercy l'a poussé jusqu'au bout de lui-même et probablement aidé à sauver deux premières balles de match, la troisième aura été la bonne pour l'Argentin, vainqueur après un combat de 2 h 41 minutes.
Dernier Français en lice depuis lundi 30 octobre, la défaite de Monfils s'ajoute aux échecs des espoirs Arthur Fils et Luca Van Assche, d'Adrian Mannarino, de Richard Gasquet malgré trois balles de match, Benjamin Bonzi et Alexandre Muller.
AFP/VNA/CVN