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Le défenseur de Marseille, Boubacar Kamara (gauche), lors du match de Ligue 1 face à Strasbourg, le 3 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Il ne faut pas prendre à la légère cette compétition, il faut rentrer dedans sans réfléchir, et remporter cette Coupe du monde (U20) pour la 2e fois", conseille Alphonse Areola, dans une vidéo diffusée sur le site de la FFF.
Le gardien avait vécu cette épopée en Turquie il y a six ans comme gardien titulaire, avant de soulever une autre Coupe du monde avec les Bleus l'été dernier en Russie, comme remplaçant cette fois.
"J'étais le seul à ne pas évoluer chez les pros en 2013, c'est ce qui m'a permis de trouver des clubs ensuite, ça m'a donné un coup de boost", rappelle celui qui est désormais portier au PSG.
La finale s'était jouée aux tirs au but contre l'Uruguay (0-0 a.p; 4 t.a.b à 1). "J'avais dit aux gars +mettez nos penalties et moi je ferai le travail+: je sors les deux premiers (tirs uruguayens) et on termine champions du monde, ce qui n'avait pas été fait auparavant (en U20), j'étais fier de ramener ce trophée".
"On a été beaucoup critiqués, on ne nous voyait pas gagner, mais on a affiché notre objectif, humblement mais on l'a affiché, on a fait le travail et répondu présent", se souvient encore le gardien.
"Profiter, tout donner et la gagner"
"Du début jusqu'à la fin, il n'y avait pas de tension, c'est un groupe qui vivait super bien", se remémore encore Areola.
C'est aussi ce que dit Florian Thauvin, qui lui aussi fut sacré avec les moins de 20 ans en 2013 puis avec les Bleus en 2018: "Il y avait un respect mutuel des uns pour les autres; on peut voir des équipes où chacun fait son truc dans sa zone, mais là chacun se battait pour le copain et ça été décisif".
"On est quelques uns à en avoir gagné deux (Coupes du monde, en U20 et avec les Bleus), c'est quelque chose qui nous unit", se réjouit "Flotov", qui partage ce doublé avec Areola, Pogba et Samuel Umtiti.
Le bonheur des Bleuets, sacrés champions du monde U20, après une séance de tirs au but contre l'Uruguay, le 2 juillet 2013 à Gaziantep, en Turquie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"C'est une expérience qui est magnifique, il faut profiter, tout donner et la gagner", lance Thauvin à ses cadets.
Outre Boubacar Kamara et Moussa Diaby, médiatisés sous les maillots de Marseille et du PSG, le sélectionneur Bernard Diomède peut compter en Pologne sur le gardien de la Fiorentina Alban Lafont et les défenseurs de Dortmund Dan-Axel Zagadou et Barcelone Jean-Clair Todibo.
Sans oublier le milieu Youssouf Fofana, vainqueur de la Coupe de la Ligue avec Strasbourg. "Youssouf connaît tous les gars de la sélection. Il est un leader parmi les leaders. Il a su bouleverser la hiérarchie", le complimentait Diomède fin mars, lors d'un tournoi de préparation.
Versés dans le groupe E, les Français devront se méfier de cette équipe saoudienne sacrée championne d'Asie des moins de 19 ans en 2018. Mais s'ils passent ce premier écueil, la voie des huitièmes sera dégagée pour des Bleuets qui croiseront ensuite le Panama et le Mali.