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Tony Yoka lors de son 1er combat pro contre l'Américain Travis Clark. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Désireux d'impulser "la renaissance" du noble art en France, il a pu mesurer les effets de sa récente notoriété dans un Palais des Sports de la Porte de Versailles comble où avaient pris place parmi les 4.500 spectateurs de nombreuses vedettes du show-biz ainsi que la ministre des Sports, Laura Flessel.
Le médaillé d'or de Rio chez les super-lourds n'avait pas boxé depuis le 21 août 2016, date de son triomphe olympique mais il a été d'emblée dans le rythme après dix mois.
Pesé à 109 kg contre 102,5 kg à son adversaire, il a logiquement fait parler sa puissance après un premier round d'observation, mettant son adversaire au tapis à deux reprises dans le second.
Yoka a donc débuté victorieusement le cycle d'environ quatre ans qui doit lui permettre de devenir le premier champion du monde tricolore des poids lourds après avoir été le premier champion olympique français dans la catégorie reine.
"Ce n'est que le début, il y a beaucoup d'autres combats à venir et je vais la ramener cette ceinture", a-t-il déclaré au micro de Canal+.
Il était surtout attendu sur sa faculté d'adaptation à la boxe chez les pros, qui diffère de celle des amateurs notamment au niveau de la durée du combat et de la dureté des coups, avec des gants plus fins.