>>Les Bleues sans Laure Boulleau contre l'Allemagne
Le choc attendu entre les No1 et No2 mondiales a tourné assez nettement en faveur des No2. Comme en 2011, où elles avaient été battues par le Japon, les Américaines tenteront dimanche de reconquérir le titre mondial après lequel elles courent depuis 1999.
Ce sera soit contre l'Angleterre, soit contre... le Japon, qui s'affrontent mercredi 1er juillet à Edmonton dans l'autre demi-finale.
Le match de mardi 30 juin, intense et disputé devant plus de 50.000 spectateurs et dans une très belle ambiance à Montréal, s'est d'abord joué sur une histoire de penalties.
Les Allemandes, dominées le plus clair de la partie comme vendredi face à la France en quart de finale, ont obtenu le premier mais Celia Sasic a frappé à côté (60e).
Et moins de dix minutes plus tard, Carli Lloyd ne se trompait pas au moment de tromper Nadine Angerer, après une faute d'Annike Krahn sur Alex Morgan (69e).
La sélectionneuse allemande Silvia Neid a ensuite regretté cette décision, estimant que la faute de son arrière centrale était "assez nettement en dehors de la surface".
À la 84e minute, le deuxième but américain signé Kelley O'Hara venait récompenser à la fois la supériorité des joueuses de Jill Ellis et le remarquable match de Lloyd, passeuse décisive sur l'action.
Auparavant, la première période avait déjà été nettement à l'avantage des Américaines, plus pressantes et aux idées de jeu plus lisibles que celles des Allemandes.
L'Allemagne s'en est alors remise à Angerer, qui a encore montré qu'elle était un cran au-dessus de la concurrence au poste de gardien de but.
Elle s'est d'abord illustrée par un superbe arrêt réflexe devant Julie Johnston avant de remporter un duel avec Morgan (14e), intéressante par ses prises de balle mais qui a pêché dans la finition (43e, 66e).
La gardienne allemande (36 ans) doit prendre sa retraite internationale à l'issue de ce Mondial, et ce départ sera une immense perte pour la Mannschaft.
Grâce à elle, les joueuses de Silvia Neid sont donc restées dans la partie et ont eu de vraies occasions en deuxième période, d'abord deux fois par Anja Mittag (53, 55e) puis surtout avec le penalty de Sasic.
Mais la victoire des Américaines, supérieures dans presque tous les domaines et notamment très au-dessus physiquement, est indiscutable.
La joueuse des États-Unis, Carli Lloyd, célèbre son penalty contre l'Allemagne en demi-finale de la Coupe du monde féminine, le 30 juin à Montréal. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le choc attendu entre les No1 et No2 mondiales a tourné assez nettement en faveur des No2. Comme en 2011, où elles avaient été battues par le Japon, les Américaines tenteront dimanche de reconquérir le titre mondial après lequel elles courent depuis 1999.
Ce sera soit contre l'Angleterre, soit contre... le Japon, qui s'affrontent mercredi 1er juillet à Edmonton dans l'autre demi-finale.
Le match de mardi 30 juin, intense et disputé devant plus de 50.000 spectateurs et dans une très belle ambiance à Montréal, s'est d'abord joué sur une histoire de penalties.
Les Allemandes, dominées le plus clair de la partie comme vendredi face à la France en quart de finale, ont obtenu le premier mais Celia Sasic a frappé à côté (60e).
Et moins de dix minutes plus tard, Carli Lloyd ne se trompait pas au moment de tromper Nadine Angerer, après une faute d'Annike Krahn sur Alex Morgan (69e).
La gardiennne allemande, Nadine Angerer, arrête un but lors de la demi-finale de la Coupe du monde féminine contre les États-Unis, le 30 juin à Montréal. Photo : AFP/VNA/CVN |
À la 84e minute, le deuxième but américain signé Kelley O'Hara venait récompenser à la fois la supériorité des joueuses de Jill Ellis et le remarquable match de Lloyd, passeuse décisive sur l'action.
Auparavant, la première période avait déjà été nettement à l'avantage des Américaines, plus pressantes et aux idées de jeu plus lisibles que celles des Allemandes.
L'Allemagne s'en est alors remise à Angerer, qui a encore montré qu'elle était un cran au-dessus de la concurrence au poste de gardien de but.
Elle s'est d'abord illustrée par un superbe arrêt réflexe devant Julie Johnston avant de remporter un duel avec Morgan (14e), intéressante par ses prises de balle mais qui a pêché dans la finition (43e, 66e).
La gardienne allemande (36 ans) doit prendre sa retraite internationale à l'issue de ce Mondial, et ce départ sera une immense perte pour la Mannschaft.
Grâce à elle, les joueuses de Silvia Neid sont donc restées dans la partie et ont eu de vraies occasions en deuxième période, d'abord deux fois par Anja Mittag (53, 55e) puis surtout avec le penalty de Sasic.
Mais la victoire des Américaines, supérieures dans presque tous les domaines et notamment très au-dessus physiquement, est indiscutable.
AFP/VNA/CVN