>>Volley : Toniutti, Clévenot et Boyer, l'or bleu de Jastrzebski à la conquête de la C1
>>Volley : la France avec la Slovénie et l'Allemagne au Mondial-2022
>>Euro de volley : les Français, champions olympiques, éliminés en huitièmes
Le Français Benjamin Toniutti lors du match du tour préliminaire contre la Russie, lors du tournoi de volley-ball des Jeux olympiques de Tokyo 2020, à l'Ariake Arena, le 30 juillet 2021. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il attend impatiemment de fouler le terrain, après avoir regardé du banc les Bleus battre l'Allemagne (3-0) en ouverture avant de se contenter de deux petites entrées en jeu dimanche contre la Slovénie (3-2), dans les troisièmes et quatrièmes manches, au relais d'Antoine Brizard.
"Bien sûr que personnellement j'ai envie de prendre un peu de rythme. Je suis à disposition de l’équipe, j'essaie de faire le maximum. Hier (dimanche 28 août) j'ai essayé de donner un peu d’énergie quand on était derrière" déclare-t-il.
"C’est important de donner ce qu'on a à donner quand on est sur le terrain, et de se donner à fond pour montrer que le groupe est uni. Hier l'entrée de Kévin a été décisive, il faut que ce soit comme ça jusqu'à la fin de la compétition", ajoute-t-il, en référence à la performance de Kévin Tillie, décisif au poste de réceptionneur-attaquant dans la quatrième manche notamment.
Toniutti, 32 ans, aura également l'occasion de se montrer mardi 30 août face aux Camerounais : le sélectionneur Andrea Giani, qui a un peu plus installé Brizard aux commandes depuis son arrivée cet été et ne voit "aucun problème" à ce que son capitaine joue moins, a confirmé lundi 29 août que Toniutti débuterait le dernier match.
L'objectif pour les Bleus sera de laisser le minimum de points possibles aux Camerounais en vue des huitièmes de finale, puisque les affiches seront déterminées en fonction du classement général à l'issue des poules (1er contre 16e, 2e contre 15e etc).
Toniutti "le +fourbos+"
Toniutti "essaie de donner le maximum dans la vie de groupe, l'entraînement, la relation avec Antoine", de près de cinq ans son cadet et qui a pris la main au cours des Jeux olympiques de Tokyo l'été dernier, dont les Bleus sont revenus parés d'or.
"En ce moment, je joue un peu plus, mais je sais que ça peut être lui. On fonctionne très bien ensemble depuis cinq ans, on a toujours eu énormément de respect l'un pour l'autre. Tant qu'on gagne, on sera très contents tous les deux", commentait avant la compétition Brizard.
Plus grand de près de 15 cm (1,96 m contre 1,83 m), il a un style de jeu en conséquence beaucoup plus physique, capable de faire des aces au service et d'attaquer en première main. Comme en finale des Jeux avec sa petite claquette offrant la balle de match à la France.
"+Totti+ (le surnom de Toniutti NDLR) a un jeu un peu plus créatif, on l'appelle le +fourbos+ parce qu'il est un peu fourbe dans ses choix, un peu chambreur, un peu taquin", décrypte le réceptionneur-attaquant Trévor Clévenot.
"+Totti+ est très +tactique+ et super important dans son rôle de capitaine, pour le travail global de l'équipe", abonde le libéro Jenia Grebennikov, pour qui la France a "deux passeurs de haut niveau, peut-être comme aucune autre équipe". Elle en aura sans doute besoin pour décrocher le 11 septembre le titre de champion du monde, le seul qui manque à son palmarès.
AFP/VNA/CVN