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Le Japon peut compter sur sa capitaine Saki Kumagai, ici face aux États-Unis dans la SheBelieves Cup, le 27 février à Chester, en Pennsylvanie. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Les Japonaises restent sur deux finales de Coupe de monde. L'apothéose en 2011 face aux États-Unis, après un match d'anthologie remporté aux tirs au but. Le cauchemar en 2015 face aux mêmes adversaires, assommées 5-2 après avoir encaissé 4 buts dès le premier quart d'heure.
Les Nipponnes semblent aborder le tournoi 2019 encore convalescentes. "Notre préparation a été bonne même si les résultats n'ont pas été ceux espérés. Nous avons joué trois matchs en mars (ndlr: défaite notamment face à l'Angleterre) et deux autres en avril (défaite contre la France et match nul contre l'Allemagne) contre des adversaires de bon niveau", a analysé la joueuse de Lyon, Saki Kumagai, dans un entretien.
Le tirage au sort a réservé une entrée en matière assez aisée aux Japonaises, opposées dans le groupe D aux modestes Argentines à Valenciennes. L'Albicesleste, 37e nation au classement FIFA, est de retour en Coupe du monde, après douze ans d'absence. Elle n'a jamais passé le premier tour.
Le Japon affrontera ensuite l'Angleterre, l'autre favorite du groupe et prétendante au titre.
Le Canada ambitieux
Les Canadiennes, après un but contre le Japon, lors du tournoi d'Algarve à Faro le 7 mars 2018, sont des habituées de la Coupe du monde féminine. |
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Le Canada, 5e nation mondiale, est opposé au Cameroun à Montpellier pour son entrée en lice dans le groupe E. Souvent dans l'ombre des Américaines, les Canadiennes, dont la plupart des joueuses évoluent aux États-Unis ou en France, affichent leurs ambitions même si elles ne font pas totalement partie des favorites.
"On veut ramener le trophée à la maison. On est réaliste et on sait que cinq ou six autres équipes peuvent dire la même chose en débutant le tournoi", reconnaît la gardienne Stéphanie Labbé, médaillée de bronze aux JO-2016 avec la sélection.
Les Canadiennes, demi-finalistes en 2003, pourront s'appuyer sur leur gardienne de 32 ans et sur leur emblématique capitaine et buteuse Christine Sinclair, 35 ans et 181 buts au compteur en sélection. Seule l'Américaine Abby Wambach a fait mieux (184).
Le Cameroun, deuxième meilleure nation africaine derrière le Nigeria, tentera de créer la surprise.
Les "Lionnes indomptables" n'ont pas encore le vécu de leurs homologues masculins puisqu'il s'agit seulement de leur deuxième Coupe du monde. Mais la latérale Yvonne Leuko, qui joue à Strasbourg, a prévenu: "Nous ne sommes pas des ambianceuses, nous ne sommes pas là pour faire de la figuration, nos adversaires nous attendent de pied ferme".
Groupe D
(18h à Paris)
Argentine-Japon
Groupe E
(21h à Montpellier)
Canada-Cameroun