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Sebastian Vettel en pole position pour le GP du Canada devant Lewis Hamilton et Charles Leclerc le 8 juin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Sur les longues lignes droites du circuit Gilles-Villeneuve de Montréal, la Scuderia bénéficie d'un avantage grâce à sa vitesse de pointe. L'Allemand l'a fait parler en qualifications.
Vettel a surclassé Lewis Hamilton, qui a commis une petite erreur dans son dernier tour, pour 206/1000, et son équipier monégasque Charles Leclerc pour 680/1000.
"Je suis encore plein d'adrénaline", s'est délecté le quadruple champion du monde, qui n'avait plus dominé de qualifications depuis le GP d'Allemagne en juillet 2018. "C'est bien pour l'équipe, particulièrement après des semaines difficiles."
Pourtant dominante lors des essais hivernaux, Ferrari n'a en effet remporté aucune des six premières courses de la saison, toutes gagnées par une Mercedes!
"Tournant dans la saison?"
"Il y a une raison pour laquelle nous sommes en pole, donc j'ai hâte d'être à demain (dimanche 9 juin, départ à 14h10 locales/20h10 françaises, ndlr), a-t-il poursuivi. Nos rythmes (avec les Flèches d'argent) sont très proches. Il faudra faire la course parfaite pour gagner."
En effet, sur ce tracé propice aux dépassements, partir devant ne garantit pas la victoire. Si les quatre dernières éditions ont été remportées depuis la pole (par l'Allemand l'an dernier, d'ailleurs), ce ne fut le cas que lors de la moitié des 22 derniers GP du Canada à Montréal.
Hamilton, qui mène le classement des pilotes avec 17 points d'avance sur son équipier Valtteri Bottas et 55 sur Vettel, a assuré "ne pas être surpris" de cette issue.
"Nous perdons en vitesse de pointe, a-t-il détaillé. Mais nous sommes tout de même en bonne position pour la course", où l'aisance de sa Mercedes dans les virages et dans l'utilisation des pneumatiques devrait être mieux récompensée. "Il faudra essayer de capitaliser sur toutes les opportunités."
Ce coup de Vettel et de Ferrari - laquelle n'a été cette saison en position de s'imposer qu'avec Charles Leclerc à Bahreïn, avant une panne - est "fantastique pour le sport", a ajouté le Britannique, beau joueur. "J'aime me battre contre une autre équipe et aujourd'hui nous étions si proches. J'espère que c'est un tournant dans la saison."
La surprise Ricciardo
Un tournant, vraiment? Vettel reste prudent. "Je ne suis pas devin. J'espère pouvoir vous répondre oui lors de la dernière course à Abou Dhabi, mais la saison est longue et nous avons encore du travail pour rattraper Mercedes, répond-il. L'équipe travaille dur pour nous donner une meilleure voiture dans les prochaines courses."
Quatrième, l'Australien Daniel Ricciardo a surpris en offrant à Renault sa meilleure qualification depuis le retour de la marque comme constructeur en 2016.
Le Français Pierre Gasly (Red Bull) et Bottas, parti en tête-à-queue dans la troisième et dernière partie des qualifications (Q3), s'installent sur une troisième ligne décevante pour le Finlandais.
L'autre pilote Red Bull, le Néerlandais Max Verstappen, se contente lui du 11e chrono - et donc d'une élimination en Q2 - car il a dû interrompre son dernier tour à cause d'un accident du Danois Kevin Magnussen (Haas) ayant provoqué un drapeau rouge.
"C'est toujours mieux de partir 5e ou 6e sur les pneus de ton choix mais ce sont des choses qui arrivent en F1, a commenté le pilote de 21 ans. Ca n'est vraiment pas de chance et ça veut dire un peu plus de travail demain, mais je ne suis pas abattu."