Mondial-2018: la VAR, une première loin de faire l'unanimité

La Coupe du monde 2018 en Russie est caractérisée par une nouveauté historique: la Fédération internationale de football (FIFA) a décidé d'introduire pour la première fois l'Assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), un outil technologique pour limiter les fautes d'arbitrage mais qui reste loin de faire l'unanimité.

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La VAR, la star de ce Mondial-2018.
Photo: Reuters/VNA/CVN

Le Sénégal, qui jouait jeudi dernier 28 juin sa qualification pour les 1/8 de finale du Mondial face à la Colombie (défaite 1-0), a pu le vérifier à ses dépens. Sadio Mané a cru obtenir un penalty pour un contact flagrant de Davinson Sanchez (17e) dans la surface de réparation, mais l'arbitre serbe Milorad Mazic a changé d'avis après visionnage vidéo.

En revanche, l'Espagne a pu égaliser dans le temps additionnel (2-2) contre le Maroc lors de la 3e et dernière journée du groupe B suite à la vérification des images et une longue attente (2 minutes), alors que l'arbitre ouzbek Ravshan Irmatov avait refusé le but de Iago Aspas pour un  hors-jeu.

Souhaitée par le président de la FIFA Gianni Infantino et validée par le Conseil de la FIFA le 16 mars dernier à Bogota (Colombie) suite aux recommandations de l’International Board (Ifab), organe régissant les règles du football, la VAR a choisi la terre russe pour se dévoiler au grand public.

La VAR ne peut être exploitée que dans quatre cas de figure: après un but marqué, sur une situation litigieuse dans la surface pouvant amener un penalty, pour un carton rouge direct et pour vérifier l’identité d’un joueur à sanctionner.

Quelque "335 incidents ont fait l'objet d'une vérification" par la VAR lors du premier tour du Mondial-2018, a annoncé la FIFA qui revendique un taux de décisions correctes de "99,3%" grâce à elle, contre 95% sans.

Au cours des 48 premiers matches du Mondial-2018, "tous les buts ainsi qu'un bon nombre de situations ont été vérifiés, au total il y a eu 6,9 visionnages par match" en moyenne, a expliqué le patron de l'arbitrage à la FIFA, l'ancien arbitre italien Pierluigi Collina. "Et sur ces 335 vérifications, 17 ont donné lieu à un examen par la VAR", a-t-il précisé.

Le temps moyen pour un recours à la VAR, qui a été testée durant la saison 2017-2018 en Italie et en Allemagne, a été de 80 secondes. "Dans certains cas, la décision aurait pu être donnée plus tôt, mais l'arbitre a veillé à prendre quelques secondes supplémentaires pour être certain de prendre la bonne décision", a commenté Pierluigi Collina.


APS/VNA/CVN

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