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Les Monégasques ont facilement dominé le Dijon FCO grâce notamment à un but inscrit par Keita Baldé (No14) à Louis-II, le 16 février 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En jouant avant ses adversaires et en l'emportant au terme d'un match maîtrisé, le champion de France en titre, qui reste tout de même à neuf points du PSG, met donc la pression sur ses adversaires.
D'abord sur Marseille et Lyon qui, respectivement à quatre et huit points, n'ont pas d'autre alternative que de l'emporter ce dimanche. Contre Bordeaux le soir, pour les hommes de Rudi Garcia. Et à Lille, un peu plus tôt dans l'après-midi pour les poulains de Bruno Genesio.
Et puis, mine de rien, ce vendredi soir 16 février Leonardo Jardim et les siens mettent également un petit coup de pression sur le Paris Saint-Germain, empêtré dans les conséquences internes de sa défaite européenne à Madrid.
Avec neuf points d'avance sur Monaco, Paris ferait bien de battre Strasbourg samedi après-midi. Surtout que Monaco doit encore se rendre au Parc cette saison. Mais ce sera mi-avril. Une éternité en football...
En attendant, Monaco a fait le métier contre Dijon. Mercredi soir 14 février, au sortir de la défaite au Stade Santiago Bernabeu, le Parisien Adrien Rabiot avait, sous le coup de la déception, lâché au micro de nos confrères de BeIn qu'il était "facile d'en mettre huit à Dijon". Tout ça pour mettre en cause la qualité du match des Parisiens.
Le défenseur polonais Kamil Glik parachève le succès de Monaco contre Dijon par un but somptueux à Louis-II, le 16 février 2018. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Malgré la victoire, Monaco peut confirmer que ce n'est pas si simple. Victime d'une pointe musculaire à l'échauffement, Stevan Jovetic, double buteur à Angers la semaine dernière et qui devait débuter à la pointe de l'attaque, laissait sa place à Keita Balde, de retour de suspension.
Le Sénégalais formé à la Masia mettait moins d'un quart d'heure à briller. Alors que Dijon s'était jusqu'alors créé les meilleures opportunités, notamment par Kwon (5e), Balde reprenait sans contrôle un contre en retrait parfait de Sidibé, auteur d'un bon débordement (1-0, 14e).
Toujours joueurs, les Dijonnais réagissaient de suite. La tentative de Sliti était cependant légèrement trop croisée (15e). C'était la seule véritable possibilité des Bourguignons en première période.
Avec le retour d'un Lemar, moyen avant la pause et décisif après, les Rouge et Blanc géraient leur avance. Au retour des vestiaires, Monaco avait grand mal à retrouver sa maîtrise. Subasic effectuait une belle parade sur un tête de Yambéré (56e). Tavares, lui, ne cadrait pas la sienne (63)e.
Et puis, à l'expérience, les Monégasques sont revenus. Jusqu'à ce que Lemar, pourtant loin de son meilleur niveau mais trop vif pour Yambéré, n'obtienne un penalty justifié, que Fabinho transformait. Plat du pied, contre-pied (2-0, 69e).
En toute fin de match, Jardim permettait au jeune Pietro Pellegri, 16 ans et 11 mois et recrue hivernal du Genoa, de devenir le plus jeune Monégasque à débuter en L1. Mieux que Kylian Mbappé.
Et surtout, Monaco exécutait son adversaire par deux frappes du gauche. Celle de Lopes concluait un contre de Ghezzal (3-0, 88e). Celle de Glik terminait en pleine lucarne (4-0, 90+2e).