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Un sous-marin nord-coréen tire un missile ballistique en mer. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le texte condamnant la RPDC a été voté à l'unanimité des 15 membres du Conseil, dont la Chine qui est le principal allié de Pyongyang.
Les membres du Conseil vont "continuer de surveiller étroitement la situation et prendre des mesures significatives supplémentaires", ajoute le texte, sans autre détail.
Le Conseil de sécurité s'était réuni à huis clos mercredi 24 août après le tir d'un missile depuis un sous-marin nord-coréen qui a parcouru un demi-millier de kilomètres.
Affirmant que le projectile était entré dans la zone d'identification de défense aérienne du Japon, le Premier ministre nippon Shinzo Abe avait dénoncé "une sérieuse menace (...), un acte irresponsable qui ne peut être toléré".
Le leader nord-coréen Kim Jong-Un, cité par l'agence officielle KCNA, avait qualifié le tir d'"immense succès" qui place son pays à "l'avant-garde des puissances militaires dotées de capacité nucléaire d'attaque".
Dans son texte, le Conseil de sécurité condamne ce tir ainsi que le lancement d'un autre missile le 2 août qui s'était abîmé au large du Japon et deux autres tirs en juillet, qui représentent tous une "grave violation" des résolutions de l'ONU.
Les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU interdisent à Pyongyang de développer son programme balistique, mais la RPDC a multiplié les essais de missile depuis son quatrième essai nucléaire en janvier.
En réponse, le Conseil de sécurité avait adopté en mars les sanctions économiques et commerciales les plus sévères jamais imposées à Pyongyang.
Après plusieurs mois de tirs nord-coréens de missiles, certains experts considèrent que les relations intercoréennes n'ont plus été aussi tendues depuis les années 1970.