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Des jeunes filles tiennent des pancartes dans la ville de Daraya, le 23 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon l'accord, "700 hommes armés (...) vont sortir de Daraya pour se rendre dans la ville d'Idleb (Nord-Ouest) alors que 4.000 hommes, femmes et leurs familles seront dirigés vers des centres d'hébergement", a précisé l'agence. Les opposants devront rendre leurs armes lourdes, moyennes et légères à l'armée.
"L'étape suivante sera l'entrée de l'armée dans la localité", a indiqué une source militaire. Une source syrienne sur le terrain a indiqué que l'opération devait durer quatre jours.
Un responsable des opposants dans la ville a confirmé qu'il y avait un accord "pour vider la ville en faisant sortir les civils et les combattants dès vendredi 26 août".
"Les civils iront dans des régions sous contrôle du régime autour de Damas alors que les opposants devront se rendre dans la province d'Idleb ou trouver un arrangement avec le régime", a-t-il ajouté.
Idleb est dominée par l'Armée de la conquête, une alliance des opposants et Front Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra qui a renoncé à son rattachement à Al-Qaïda).
Outre les 700 premiers opposants, d'autres devront quitter la ville dans les prochains jours, selon cette source.
Les opposants qui contrôlaient la ville appartenaient à deux groupes islamistes locaux : Ajnad Al-Sham et les Martyrs de l'Islam.
Selon le site prorégime almasdarnews, l'armée avait progressé ces derniers jours et était sur le point de couper la ville en deux.
Daraya a été l'une des premières villes à se soulever contre Damas en 2012, et l'une des premières aussi à être assiégées. La ville était quotidiennement visée par des barils d'explosifs.
Le 1er juin, un convoi d'aide humanitaire était entré dans la ville pour la première fois, mais sans nourriture, au grand désespoir de la population affamée. Un second convoi avait pu entrer dix jours plus tard.
Le gouvernement de Damas a toujours refusé de laisser entrer de l'aide à Daraya, alors qu'il l'a autorisé dans plusieurs autres localités.
Damas tente depuis quatre ans de reprendre la localité, très proche de la base aérienne de Mazzé, siège des services de renseignements de l'armée de l'air et de leur prison.
AFP/VNA/CVN