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L'attaquant argentin de la Lazio, Joaquin Correa (centre), fête un but avec ses coéquipiers lors du match de Serie A contre l'AC Milan, à Rome, le 26 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Avec onze points d'avance sur l'Atalanta (2e), l'Inter peut décrocher son premier scudetto depuis 2010 dès la 34e journée, le week-end prochain : il lui faut pour cela gagner samedi chez la lanterne rouge Crotone et espérer que les Bergamasques n'en feront pas autant dimanche sur le terrain de Sassuolo.
Le scudetto, c'est un projet abandonné depuis longtemps par Milan qui, après avoir viré en tête à la mi-saison, a perdu de sa superbe. Même le Top 4, synonyme de retour en Ligue des champions après sept ans d'absence, devient un objectif de plus en plus ardu après la nouvelle défaite lundi soir 26 avril à Rome.
Avec Mario Mandzukic titulaire en pointe pour la première fois en championnat, en l'absence de Zatan Ibrahimovic, encore blessé, les Rossoneri ont mal débuté. Alors que Hakan Calhanoglu n'a pas converti la première occasion milanaise après... vingt secondes de jeu, la Lazio n'a pas tremblé une minute plus tard : après un relais avec Ciro Immobile, Joaquin Correa s'est infiltré et a éliminé Gianluigi Donnarumma pour ouvrir le score en finesse (2e).
Milan, maintenu dans le match par un miracle de Donnarumma devant Immobile (5e), a trop gâché ensuite : Calhanoglu trop lent en position idéale (31e), puis Mandzukic (45+1e).
Naples facile
L'attaquant argentin de la Lazio, Joaquin Correa, auteur d'un doublé lors du match de Serie A contre l'AC Milan, à Rome, le 26 avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Lazio s'est envolée à la reprise, de nouveau grâce aux jambes de Correa (51e). La VAR, qui avait annulé pour un hors-jeu limite un but à Manuel Lazzari (43e), n'a cette fois rien trouvé à redire, malgré des protestations milanaises pour un contact sur Calhanoglu.
L'entraîneur rossonero Stefano Pioli a eu beau multiplier les changements et tenter la carte Rafael Leao, la Lazio est restée solide et Pepe Reina vigilant devant sa ligne.
Et Immobile, après avoir touché le poteau (80e), a clôturé en beauté la soirée romaine par un troisième but (87e).
Cette victoire maintient les Laziali (6e, avec un match en retard contre le Torino) dans une bataille pour la C1 toujours plus serrée, avec cinq équipes potentiellement en quatre points, pour trois places derrière l'Inter: Atalanta, Naples, Juventus, Milan et Lazio.
Les Napolitains n'ont en effet pas manqué l'occasion de rejoindre la Juve et Milan au nombre de points. Ils devancent même provisoirement leurs deux rivaux à la différence de buts générale, mais au terme de la saison, c'est la différence particulière entre les équipes à égalité qui s'imposera.
Naples a dominé Torino dans les grandes largeurs et a rapidement pris les devants sur une jolie frappe de Tiémoué Bakayoko (11e) puis une percée de Victor Osimhen (13e).
Ces deux buts d'écart sont le minimum tant les joueurs de Gennaro Gattuso ont multiplié les tirs (25 au total). Mais ils ont péché par maladresse quand ce n'est pas le poteau qui a sauvé Salvatore Sirigu devant Piotr Zielinski (40e) et Lorenzo Insigne (60e).
Le Torino (16e) reste au bord du gouffre, à égalité de points avec Cagliari (17e) et le premier relégable Benevento (18e).
AFP/VNA/CVN