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Le chef de la police nationale Khalid Abu Bakar a expliqué que les autorités étaient en train d'exhumer les dépouilles, dont le nombre est incertain, retrouvées dans une zone frontalière avec la Thaïlande.
Un véhicule blindé à un barrage routier à Wang Kelian près de la frontière entre la Malaisie et la Thaïlande le 25 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mais il semblerait d'ores et déjà que les fosses et le vaste réseau de camps mis en place par les trafiquants soient plus importants que ceux découverts début mai par la police thaïlandaise.
C'est après cette découverte que la Thaïlande avait décidé de sévir contre la traite d'êtres humains, ce qui avait désorganisé les filières. Pour l'instant, les autorités thaïlandaises ont fait état de la découverte de cinq camps dissimulés dans la jungle du Sud du pays et de 35 corps.
Ces découvertes en Malaisie sont aussi le démenti irréfutable de ce que les autorités du pays ont répété maintes fois, à savoir qu'il n'y avait pas de tels charniers ou camps de migrants sur leur territoire.
Les autorités "ont découvert 139 tombes présumées. Elles ne savent pas combien de corps contient chacune des tombes", a dit le chef de la police. Elles ont également "trouvé 28 camps de détention", a-t-il ajouté.
La région est difficile d'accès en raison de la jungle et du caractère accidenté du terrain. Il faut des heures de marche pour y parvenir.
Le Premier ministre malaisien Najib Razak a promis de retrouver les trafiquants, se déclarant "profondément préoccupé par les fosses communes découvertes sur le sol malaisien". "Nous trouverons les responsables", a-t-il assuré sur son compte Facebook.
AFP/VNA/CVN