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La Colombie et le Pérou ont annoncé mardi 28 août qu'ils échangeraient leurs informations sur les centaines de milliers de migrants du Venezuela qu'ils reçoivent, première étape vers une politique régionale face à l'exode généré par la crise dans ce pays. De son côté, l'Équateur a avancé au 3 et 4 septembre une réunion sur cette vague migratoire, à laquelle sont invités 13 pays de la région et qui était initialement prévue deux semaines plus tard. L'échange de données vise à éviter que les migrants reçoivent assistance dans plusieurs pays, "retirant la possibilité à d'autres" Vénézuéliens d'en bénéficier, a déclaré Christian Krüger, directeur du service colombien des migrations. La Colombie et le Pérou ont annoncé cet accord à l'issue d'une première réunion à Bogota, en présence d'observateurs du Brésil et des États-Unis. L'Équateur n'y a pas assisté. Les autorités ont identifié que de nombreux migrants avaient reçu des permis de séjour temporaires dans les deux pays, privant d'autres de ce bénéfice.