>>Michelin victime d'une escroquerie d'un montant de 1,6 million d'euros
L'usine de La Roche-sur-Yon emploie aujourd'hui 619 salariés. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Michelin va proposer aux partenaires sociaux d'engager au plus tôt la négociation d'un accord portant sur un plan d'accompagnement des salariés" avec des mesures de préretraite et des dispositifs de mobilité interne et externe, selon un communiqué du groupe. "Michelin donnera à chaque salarié concerné la possibilité de rester au sein de l'entreprise en France", promet le géant français du pneu.
"Environ 120 millions d'euros" seront provisionnés pour financer l'opération, a précisé le groupe, qui s'engage en outre à lancer "un projet public-privé d'envergure pour donner un nouvel avenir au site".
"Notre objectif, c'est que tous les salariés retrouvent rapidement un emploi", et de "vérifier que l'emploi retrouvé est de qualité", au sein du groupe ou à l'extérieur, notamment sur "un territoire vendéen qui est très dynamique", a assuré une source proche de la direction.
Par ailleurs, 74 personnes travaillant à l'usine de Cholet (Maine-et-Loire) à la fabrication de "mélanges de gomme" pour La Roche-sur-Yon "sont concernées par le projet de fermeture". "Au-delà des mesures de pré-retraite", chacune "se verra proposer un nouveau poste sur le site" de Cholet, a précisé le groupe, assurant qu'il n'y aurait "pas d'impact pour les salariés des autres usines françaises".
Les équipes de La Roche-sur-Yon ont été informées de cette décision jeudi 10 octobre. Fin septembre, le président du groupe, Florent Menegaux, avait évoqué la "situation très préoccupante" de leur usine, confirmant les craintes syndicales.