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Une plateforme pétrolière du géant pétrolier mexicain Pemex, le 30 août 2013 dans le Golfe du Mexique. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dix-neuf sociétés pétrolières ont participé à ces huitièmes enchères, dont le groupe français Total, qui n'a déposé qu'une offre pour laquelle il n'a pas été retenu.
Le géant pétrolier anglo-néerlandais Royal Dutch Shell a remporté neuf lots, quatre en son nom, quatre au sein d'un consortium avec Qatar Petroleum, et un autre associé au géant pétrolier mexicain Pemex.
Pemex a remporté quatre lots, dont deux en son nom propre. PC Carigali, filiale du géant pétrolier malaisien Petronas, a remporté six lots, deux seul et quatre en alliance avec d'autres sociétés.
Les gisements sont tous situés au large de l'État de Tamaulipas, au nord-est du Mexique. Ils possèdent des réserves estimées au total à 4,2 milliards de barils. Dix gisements n'ont pas trouvé preneurs.
"C'est un nouveau succès pour le secteur pétrolier au Mexique", s'est félicité le ministre adjoint des hydrocarbures Aldo Flores. Ces attributions devraient générer un investissement de 93 milliards de dollars et pourraient créer 230.000 emplois durant les quinze premières années, selon le ministre. La production pourrait débuter en 2028.
Par la mise aux enchères de ces gisements, le Mexique cherche à contrer la baisse de sa production, qui a encore chuté de 9,6% en 2017, selon des chiffres de la société Pemex.
Le Mexique est notamment en concurrence avec le Brésil pour attirer les investisseurs étrangers vers son secteur énergétique. "Le Brésil est très attractif pour les sociétés qui opèrent en eaux profondes", selon Alejandra Leon, analyste chez IHS Markit.
Ces huitièmes enchères font suite à la réforme énergétique lancée par le président Enrique Peña Nieto en 2013, qui a mis fin au monopole d'État du géant pétrolier mexicain Pemex, vieux de près de 80 ans.
AFP/VNA/CVN