Mention «Peut mieux faire» pour les conseillers académiques

«Jusqu'à 45% des étudiants interrogés ne sont pas satisfaits et/ou entièrement satisfaits de notre équipe de conseillers académiques».

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C’est une des conclusions tirées d’un sondage effectué dans le cadre du master de Lê Thi Thanh Thao (Université de Tiên Giang, Sud), sur «Le niveau de satisfaction des étudiants envers les conseillers académiques».

Cette conclusion a été également révélée lors d’un séminaire récent intitulé «Rôle du conseiller académique pour le système de crédits dans les universités et les écoles supérieures du Sud». Il a été organisé le 26 décembre dans la mégapole du Sud par l’École normale supérieure de Hô Chi Minh-Ville, en collaboration avec l'Institut de recherche sur l'éducation du Vietnam.

Séminaire sur le rôle du conseiller académique pour le système de crédits dans les universités et les écoles supérieures du Sud, le 26 décembre, à Hô Chi Minh-Ville.

Le sondage de Mme Thanh Thao se basait sur les témoignages de 362 étudiants et 117 enseignants de l'Université de Tiên Giang. Il indique aussi que 79,6% des étudiants pensent que le conseil académique ne répond que partiellement à leurs attentes. Plus de 18% estiment même qu’il n’apporte absolument rien.

Pourtant, parmi les 60 interventions envoyées pour ce séminaire, certaines conclusions ont été plus nuancées. Le Pr-Dr Vo Thi Ngoc Lan, de l’Université de pédagogie technique de Hô Chi Minh-Ville, a un avis sur la question : «L’identification de la mission des conseillers académiques (CA) n’est pas encore précise et claire». Pour elle, «il semble aussi que la capacité professionnelle des CA reste limitée et que la coordination d'information entre les organismes universitaires laisse à désirer». Enfin, «l'usage des messageries et des blogs de la part des étudiants et des enseignants reste faible».

Beaucoup d'indices ont également montré que les diplômés qui sont chargés du travail de conseiller académique sont trop jeunes. Ils n’ont pas encore assimilé tous les règlements et autres circulaires ainsi que les programmes de formation et de bourses et prêts d’études. Par conséquent, ils ne peuvent pas répondre avec précision aux attentes des étudiants. Il faut dire que les CA cumulent souvent des heures d’enseignement avec leurs études personnelles. Leurs primes et indemnités ne les satisfont pas encore. Cela reste donc un obstacle à leur investissement total dans la fonction.

Pour améliorer le dispositif, les participants ont suggéré d’identifier clairement le rôle et la responsabilité des CA, d'établir des règles juridiques et de rédiger des guides pour le conseil académique. Il s'agit aussi d'assurer les infrastructures pour les activités des CA, de former à toutes les compétences le CA (établir des dossiers d’étudiants, technologies de l'information, compétences de communication avec les étudiants...). Et pluis, il faut veiller à la coordination entre les départements, les professeurs et les CA.

Le Dr. Vo Xuân Ðàn, de l'Université de langues étrangères et d'informatique HUFLIT, a conclu : «L’amélioration de la qualité des CA permettra aux étudiants de plus facilement remplir leurs plans d'étude».

Texte et photo : Quang Châu/CVN

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