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Patrouille de soldats à la gare Montparnasse, le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats à Paris |
Présentées le 11 mars à un juge antiterroriste, elles ont été mises en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, a précisé la source.
La plus jeune a été placée en détention provisoire et celle de 17 ans sous contrôle judiciaire, conformément aux réquisitions du parquet.
Quatre adolescentes, qui s'échangeaient des messages sur Facebook dans lesquels elles affirmaient vouloir commettre un attentat, avaient été interpellées le 9 mars par les enquêteurs de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Deux avaient été relâchées à l'issue de leur garde à vue.
Les enquêteurs soupçonnaient les jeunes filles d'un projet d'attentat visant une salle de concert parisienne.
Elles affirmaient vouloir commettre des attentats "semblables à ceux du 13 novembre", a expliqué une source policière.
Il semblait s'agir à ce stade d'"un projet intellectuel : aucune arme, ni substance de nature explosive n'ont été découvertes", selon le parquet de Paris.
Deux des jeunes filles, des sœurs, n'ont jamais rencontré les deux autres qui ne se connaissent pas non plus. Toutes quatre habitent "dans des villes différentes", d'après la source policière.
Le 13 novembre, des commandos jihadistes avaient frappé Paris, attaquant notamment le Bataclan où 90 personnes avaient été tuées, ainsi que des terrasses de bars et restaurants et les abords du Stade de France. Ces attentats, les plus meurtriers jamais réalisés en France, ont fait en tout 130 morts et des centaines de blessés.