>> Européennes : les divisions persistent à gauche, Royal s'ajoute à l'équation
Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon s'exprime lors des universités d'été de son mouvement à Châteauneuf-sur-Isère dans la Drôme, le 25 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Ségolène Royal fait preuve d'audace, de courage et elle sait très bien qu'elle n'aura pas que des compliments, mais moi je veux approuver son initiative, sa contribution à la bataille pour l'union", a dit Jean-Luc Mélenchon, dans une interview à TF1, en marge des universités d'été de son mouvement qui se tiennent dans la Drôme.
Échouant depuis des mois à convaincre les partenaires de la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) de constituer une liste commune pour les Européennes, Jean-Luc Mélenchon a mis en avant une "série de points fondamentaux" qui formeraient un "tronc commun" pour surmonter les désaccords.
Ségolène Royal aux universités d'été de LFI à Châteauneuf-sur-Isère, dans la Drôme, le 25 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
À l'aune de la déclaration de Ségolène Royal, le leader du mouvement insoumis a invité "tous ceux" qui pensent que l'union "est le choix de la raison" à se dévoiler, afin de faire pression sur les dirigeants écologistes, communistes et socialistes.
Pour l'instant, les offres de service de Ségolène Royal sont fraîchement accueillies au PS et chez EELV.
A Blois, où les socialistes tiennent leur université d'été, leur premier secrétaire Olivier Faure a réaffirmé, sans citer Ségolène Royal, qu'il ne "serait jamais un obstacle au chemin vers l'union". Mais il a dit prendre acte de "la décision des communistes et des écologistes de partir sous leurs propres couleurs" qui rend plus probable une liste autonome des socialistes.
AFP/VNA/CVN