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Le nouveau Premier ministre thaïlandais Srettha Thavisin s'incline devant le portrait du roi Maha Vajiralongkorn lors d'une cérémonie retransmise sur un écran géant dans la salle des médias, le 23 août à Bangkok. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vêtu du costume blanc de fonctionnaire, Srettha Thavisin s'est agenouillé, pour marquer son respect, devant un portrait du monarque qui règne sous le nom de Rama X, lors d'une cérémonie organisée au siège de son parti, Pheu Thai, à Bangkok.
"Je travaillerai de manière éthique et honnête. Le bénéfice du pays est la plus grande priorité. Je suis confiant que les quatre prochaines années seront des années de changement", a-t-il déclaré dans un court discours.
"Le gouvernement sous Peu Thai travaillera dur pour assurer le bonheur de tous, faire de la Thaïlande une terre d'espoir pour la jeune génération", a-t-il ajouté.
Srettha a promis de relancer une croissance atone, mais son programme repose sur une coalition fragile entre formations pro-démocratie et pro-armée qui exclut la principale force à l'Assemblée, Move Forward.
Son investiture a suscité plusieurs réactions à l'international. Le Premier ministre indien, Narendra Modi, le nouveau Premier ministre cambodgien, Hun Manet, et le chef de la diplomatie de l'Union européenne, Josep Borrell, l'ont notamment félicité.
Durant la campagne, le promoteur immobilier a défendu un versement de plus de 260 euros à tous les Thaïlandais âgés de plus de seize ans pour relancer la consommation des ménages, pénalisés par l'inflation, ainsi qu'une hausse du salaire minimum.
AFP/VNA/CVN