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Daniil Medvedev vainqueur de l'Allemand Yannick Hanfmann au Foro Italico, le 18 mai à Rome. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Russe et le Grec ont remporté leurs quarts sans trembler, respectivement face à l'Allemand Yannick Hanfmann (101e mondial), issu des qualifications, 6-2, 6-2, et le Croate Borna Coric (N°15), 6-3, 6-4.
Pour Medvedev, 27 ans, Rome était jusqu'à cette année surtout l'occasion de quelques jours de vacances avant Roland-Garros, après avoir chuté lors de son premier match, ce qui lui est arrivé en 2018, 2019 et 2021.
"Quand je perdais à Rome, je passais généralement quelques jours ici avec ma femme. Là, j'ai moins de temps. Quand vous êtes encore qualifié, vous n'allez pas faire du tourisme, au Vatican ou au Colisée", a-t-il souri.
Medvedev ne va pas s'en plaindre : le voilà dans l dernier carré, en ayant lâché un seul set lors de ses quatre victoires.
À 31 ans, Hanfmann disputait son premier quart de finale en Masters 1000. Assuré de se hisser aux portes du Top 60 dans le prochain classement ATP, il rêvait d'un nouvel exploit contre un membre du Top 10, après avoir éliminé Andrey Rublev (N°6) en quarts et Taylor Fritz (N°9) au 2e tour.
Il a tenté en début de match de déstabiliser le Russe avec quelques amortis, mais s'est montré trop friable sur ses mises en jeu (trois breaks par manche) pour espérer rivaliser.
Daniil Medvedev signe des autographes à l'issue de son quart de finales au Masters 1000 de Rome, le 18 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En confiance, s'appuyant sur une bonne première balle malgré de nombreuses doubles fautes, Medvedev égale sa meilleure performance sur terre dans un Masters 1000 (catégorie en dessous des Grands chelems), après une demi-finale disputée à Monte-Carlo en 2019.
Medvedev "triste" pour Nadal
Malgré les éliminations du tenant Novak Djokovic (N°1) et du prétendant Carlos Alcaraz (N°2), "je ne suis certainement pas favori", a écarté Medvedev.
"Mais j'ai extrêmement bien joué ici, donc si j'arrive à bien jouer en demi-finale, je peux donner du fil à retordre à mon adversaire", a-t-il ajouté avant d'apprendre en soirée qu'il défierait Tsitsipas en demies.
Le Grec a dû s'employer dans le second set contre un Coric accrocheur mais il continue un parcours sans fausse note sur la terre battue romaine où il n'a pas concédé le moindre set en quatre matches.
Encouragé par le public du court central, bien qu'il ait écarté deux Italiens aux deux tours précédents (Sonego et Musetti), Tsitsipas a su hausser le ton aux moments-clé, notamment quand le Croate a débreaké pour revenir à 4-4 dans le second set.
"Ces sessions de nuit deviennent amusantes", a assuré le Grec, pas mécontent d'avoir retrouvé son meilleur tennis lors des deux derniers jeux pour s'éviter un incertain jeu décisif.
S'il se méfie de Medvedev, qui "semble jouer mieux que les années précédentes", il assure se sentir aussi "bien sur le court" à Rome.
L'autre demie opposera le Danois Holger Rune (N°7) au Norvégien Casper Ruud (N°4).
Soit quatre candidats en quête d'un premier sacre à Rome où la finale se jouera sans Djokovic (6 titres) ni Nadal (10 titres) pour le première fois depuis presque vingt ans, en 2004.
Sur le court quand "Rafa" a annoncé dans l'après-midi son forfait pour Roland-Garros (28 mai-11 juin), Medvedev a regretté cette "triste nouvelle" tout en se disant "heureux d'entendre qu'il allait essayer de revenir".
Pour autant, a-t-il remarqué, "ça ouvre des possibilités pour beaucoup de joueurs" à Paris.
AFP/VNA/CVN