>>Masters 1000 de Paris : Tsonga retrouve les quarts, Monfils à une victoire des Masters
>>Masters 1000 de Paris : Djokovic malade, Nadal remis
Rafael Nadal vainqueur de Jo-Wilfried Tsonga en quart de finale du Masters 1000 de Paris, le 1er novembre |
C'est la première fois depuis six ans que Nadal se hisse dans le dernier carré à Bercy. Il y affrontera le jeune Canadien Denis Shapovalov (20 ans, 28e), tombeur un peu plus tôt d'un autre Français, Gaël Monfils (6-2, 6-2), en seulement 59 minutes.
L'autre demi-finale opposera le N°1 mondial Novak Djokovic au Bulgare Grigor Dimitrov (27e).
"J'ai connu beaucoup de blessures dans ce tournoi (historiquement), je suis heureux d'être de retour en demi-finales", se réjouit Nadal.
Si l'Espagnol est assuré de détrôner Djokovic au sommet du tennis mondial lundi prochain 4 novembre, les deux joueurs continuent de se rendre coup pour coup dans leur duel pour la place de N°1 mondial en fin de saison.
Soulever le trophée à Bercy, où il ne s'est encore jamais imposé malgré une finale en 2007 (défaite contre Nalbandian), garantirait toutefois au Majorquin de finir 2019 dans le costume de N°1 mondial. Il s'agirait de la cinquième fois de sa carrière, à 33 ans.
Match après match, le physique de "Rafa", qu'on n'avait plus vu en compétition officielle depuis son sacre à l'US Open et qui avait connu une énième alerte physique à la main gauche fin septembre lors de la Laver Cup, tient, même dans des conditions indoor qui souvent ne lui ont pas souri.
Tsonga, qui jouait son quatrième match de la semaine, a tenu tête à Nadal le temps du premier set, qui, à quelques secondes près, a duré aussi longtemps que l'intégralité du match entre Monfils et Shapovalov. Il n'a plus marqué qu'un jeu ensuite.
"Dans le deuxième set, malheureusement, j'ai fait une ou deux erreurs qui m'ont coûté très cher. Et après, c'est l'escalade contre ce genre de joueur, parce qu'il joue relâché, et de mieux en mieux", analyse-t-il.
Plongé au-delà de la 250e place mondiale il y a un an, le Français est toutefois assuré de faire son retour dans le top 30, à la 29e place précisément, à l'issue du tournoi parisien.
"Je rentre dans mes objectifs : je suis parti de la 300e place mondiale (autour de la 250e en fait) et maintenant, je suis tête de série sur le prochain Grand Chelem a priori, c'est positif", se félicite-t-il.