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Des centaines de journalistes et responsables de presse ont marché mercredi 3 mai sur un grand boulevard de Dakar pour dénoncer "la situation alarmante" que vit le secteur des médias au Sénégal. Regroupés au sein de la Coordination des Associations de presse (CAP), les professionnels des médias ont réclamé un "plan national pour la presse", l'amélioration de l'environnement économique des médias, de la situation sociale des travailleurs et l'adoption d'un nouveau code de la presse. S'exprimant à la fin de la marche à laquelle ont participé des hommes politique de la majorité et de l'opposition, des syndicalistes et des membres de la société civile, le porte-parole de la CAP, le journaliste Bacary Domingo Mané, a déclaré que "la presse est menacée" et qu'il n'y a pas "de pire prison que la précarité". "La plupart des entreprises de presse ne payent pas les salaires à la fin du mois. Pire, leurs employés n'ont aucune garantie quant à leur vie post-retraite", a fait savoir M. Mané. Lundi 2 mai lors de la célébration de la fête du travail, le président sénégalais a annoncé que le gouvernement va adopter sous peu le projet du nouveau Code de la presse après son nettoyage et demander son vote par l'Assemblée nationale.
Xinhua/VNA/CVN