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Les policiers qui manifestent près de l'Arc de triomphe, le 25 novembre à Paris. |
Dans leur dos, certains manifestants avaient accroché des pancartes "face à la répression, la solidarité est notre arme", "être policier tue" ou encore "en 2017, je me suiciderai +pour des raisons strictement personnelles+".
En civil, certains portant un brassard orange, d'autres le visage dissimulé sous un foulard ou une cagoule, les policiers, soutenus par des citoyens, se sont réunis vers 21h30 place de la Concorde, avant d'emprunter les Champs-Élysées jusqu'à l'Arc de Triomphe. Ils ont alors formé une chaîne humaine autour du monument et ont entonné la Marseillaise, avant de se disperser aux alentours de 00h30.
Le mouvement de grogne policière, qui avait démarré le 17 octobre sur les Champs-Elysées après l'attaque le 8 octobre de quatre policiers au cocktail Molotov à Viry-Châtillon (Essonne), s'est essoufflé à partir de la mi-novembre.
Des manifestations continuent toutefois d'avoir lieu à travers la France. Deux cents personnes se sont ainsi mobilisées jeudi soir devant le commissariat de Chambéry.
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé une enveloppe de 250 millions d'euros notamment de nouveaux matériels et véhicules, et promis un texte législatif fin novembre sur la légitime défense des policiers.
"De la poudre aux yeux", estimait jeudi soir 24 novembre à Paris Olivier, gardien de la paix en Seine-et-Marne. "On risque notre vie. On veut plus de moyens, plus d'effectifs. Et le mouvement continuera jusqu'à ce qu'on soit entendu par le gouvernement", lance Damien, qui travaille dans un commissariat de Seine-Saint-Denis.
AFP/VNA/CVN