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Le leader indépendantiste catalan Jordi Sanchez. |
L'appel à manifester à partir de 12h30 (locales, 10h30 GMT) a été lancé par une plateforme créée en mars dans la région du Nord-Est de l'Espagne, pour "défendre les institutions catalanes" et "les droits et libertés fondamentales" des citoyens.
Le fait que deux grands syndicats, Commissions ouvrières et UGT, en fassent partie, aux côtés des associations séparatistes ANC et Omnium, a provoqué remous et protestations parmi ceux de leurs membres qui n'ont jamais voulu de l'indépendance.
"Il y a eu des tensions (parmi les syndiqués) comme dans l'ensemble de la société catalane", a admis samedi 14 avril le secrétaire général de l'UGT en Catalogne, Camil Ros, interrogé par l'AFP.
"Mais ce n'est pas une manifestation indépendantiste", a plaidé M. Ros: "C'est le moment de jeter des ponts et le problème de la Catalogne ne doit pas se résoudre dans les tribunaux mais par le dialogue et la politique".
Cette mobilisation a lieu dix jours après la remise en liberté de l'ancien président indépendantiste catalan Carles Puigdemont en Allemagne, où un tribunal a considéré que les charges pour "rébellion" n'étaient pas étayées.
Cependant, des magistrats espagnols ont transmis jeudi 12 avril à leurs homologues allemands des éléments afin d'accréditer l'existence "de violences justifiant la rébellion" selon Madrid, dans l'espoir d'obtenir la remise de M. Puigdemont à l'Espagne pour cette accusation.
M. Puigdemont est également accusé de détournement de fonds publics, en lien avec l'organisation du référendum d'autodétermination interdit du 1er octobre.