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"Nous n'avons pas été reconnus coupables, ni avons eu le droit de nous défendre", a-t-il dénoncé lors d'une réunion sur l'économie tenue au palais présidentiel de Miraflores.
"C'est une décision illégale et nous allons faire appel à toutes les instances internationales". Pour lui, la décision prise par les pays fondateurs du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay) équivaut à un "coup d'État".
Le président vénézuelien Nicolas Maduro, le 19 avril à Caracas. |
Le président vénézuelien Nicolas Maduro, le 19 avril à Caracas. |
M. Maduro a surtout concentré son colère sur les trois premiers pays, parlant du "coup d'État de la triple alliance". L
Lorsque l'Uruguay est parvenu au terme de sa présidence tournante du Mercosur (Marché économique d'Amérique du Sud) en juillet dernier, il a été le seul des quatre pays fondateurs à soutenir le droit de Caracas d'assumer à son tour cette présidence.
Mais les trois autres s'y sont opposé, déclarant que le Venezuela, en proie à une crise politique, n'avait pas respecté toutes les obligations du pacte d'adhésion au Mercosur. M. Maduro a indiqué qu'il demandait une réunion personnelle avec le président uruguayen Tabaré Vazquez sur la suspension de son pays.
Il a également promis qu'il participerait aux prochaines réunions du Mercosur pour défendre les droits de son pays. L'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay ont notifié vendredi 2 décembre au Venezuela sa suspension, arguant qu'il n'avait pas respecté les normes du Mercosur en matière de commerce et de respect des droits de l'Homme.
Xinhua/VNA/CVN