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Emmanuel Macron donne une conférence de presse à Bruxelles, le 29 juin. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"La France n'ouvrira pas de centres de ce type car elle n'est pas un pays de première arrivée", a-t-il déclaré.
M. Macron est à l'origine du principe, adopté vendredi 29 juin par les 28, de créer en Europe ces "centres contrôlés" dans les pays où débarquent des migrants, c'est-à-dire, selon la France, en Italie, Espagne et Grèce, sur une base volontaire.
S'il en a accepté ce principe, le gouvernement italien reste très réticent et reproche à la France de les proposer sans accepter d'en ouvrir sur son sol.
Pour les migrants secourus dans les eaux européennes, l'idée est que ces dans ces centres gérés par l'Europe soient rapidement fait le distinguo entre les migrants irréguliers, qui seraient expulsés, et ceux qui peuvent obtenir l'asile.
Ces derniers pourraient être répartis dans l'UE, là aussi "sur une base volontaire".
La France a très vite précisé qu'elle ne se sentait pas concernée puisque, fait valoir l'Elysée, ses côtes sont trop éloignées de l'Afrique pour que les bateaux parviennent dans ses eaux.
"La France n'est pas un pays de première arrivée. Certains voulaient nous pousser à cela, mais j'ai refusé", a expliqué Emmanuel Macron dès son arrivée pour la reprise des travaux du sommet européen vendredi matin 29 juin.
Convaincre l'Italie de créer ces centres fermés, où les migrants devraient rester en attendant l'examen de leur cas, avec des contreparties financières et logistique ainsi que l'assurance d'expulser très vite vers leur pays d'origine les déboutés du droit d'asile, a été le principal point d'achoppement des discussions de la nuit à Bruxelles.
Finalement, le chef du gouvernement italien a accepté ce principe mais à condition que leur création se fasse sur une base volontaire et sans indiquer si elle accepterait de les créer réellement.
Giuseppe Conte a d'ailleurs démenti vendredi 29 juin les affirmations du président français selon qui les centres d'accueil pour migrants devaient être créés dans les pays de première entrée.
"Il est nulle part écrit dans l'article 6 (de l'accord) que les centres d'accueil en Europe doivent être dans des pays déterminés. Je vous invite à le relire", a souligné M. Conte à l'issue du sommet.