>>Fragile cessez-le-feu en Libye, sans solution pérenne à l'horizon
>>Les pays occidentaux expriment conjontement leur préoccupation sur les combats à Tripoli
Le président français Emmanuel Macron. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
M. Macron a émis ces remarques lors d'une conversation téléphonique avec le Premier ministre libyen soutenu par l'ONU Fayez Serraj, selon le bureau d'information de ce dernier. M. Macron a appelé à l'action "contre ceux qui cherchent à ralentir ou miner le processus politique visant à organiser les élections attendues par le peuple libyen pour choisir les prochains dirigeants", a précisé le bureau d'information dans un communiqué.
Le président français a condamné les attaques contre les civils et les institutions légitimes libyens, s'engageant à "continuer à travailler dans les prochaines semaines vers trois objectifs de base: combattre les groupes terroristes, contrôler le flux des migrations et mettre en place un calendrier politique et électoral tout en respectant les droits de l'homme et les libertés fondamentales".
M. Serraj a également appelé à tenir une position internationale unie sur la crise libyenne et à demander des comptes à ceux qui mettent des civils en danger, ainsi qu'à prendre fermement position contre ceux qui font obstacle au processus politique.
Ces derniers jours, le Sud de Tripoli a connu de nombreux affrontements entre les forces du gouvernement et les militants de la 7e brigade autoproclamée en provenance de la ville voisine de Tarhounah, à quelque 80 km au sud-est de Tripoli.
Jeudi 6 septembre, la Mission de soutien de l'ONU en Libye a annoncé que les parties en conflit avaient signé un accord de cessez-le-feu sous son parrainage afin de mettre fin aux affrontements, qui ont fait 63 morts, 159 blessés et 1.800 familles déplacées.
Depuis le renversement du gouvernement de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, la Libye souffre d'une escalade de la violence, du chaos et de la division politique.
Xinhua/VNA/CVN