>>Accord pour l'appellation de "Macédoine du Nord"
>>Signature d'un accord historique sur le nom de la Macédoine
Carte de localisation de la province de Macédoine en Grèce et de l'ancienne République yougoslave de Macédoine. |
L'accord sur le nom, qui doit mettre un terme à un litige vieux de 27 ans entre les deux pays européens, doit en effet être soumis à un référendum, dont la date n'a pas été fixée et pour lequel l'opposition de droite nationaliste devrait appeler à voter "non".
Une révision constitutionnelle devra ensuite de nouveau être validée par le Parlement, mais à la majorité des deux tiers. Le gouvernement dirigé par le social-démocrate Zoran Zaev ne dispose pas pour l'heure de cette majorité.
"Nous avons un accord qui définit clairement notre identité, notre langue macédonienne pour toujours", a déclaré Zoran Zaev, pour exhorter les députés à l'approuver, ce qu'ils ont fait par 69 voix sur 120.
Les élus de la droite nationaliste n'étaient pas présents dans la salle pour le vote. La procédure de ratification avait débuté mardi 19 juin, le texte ayant été examiné par la commission parlementaire des Affaires européennes avant de revenir mercredi 20 juin devant les députés pour un vote définitif.
En échange de cet accord, Skopje espère obtenir une ouverture rapide des négociations d'adhésion à l'Union européenne, ainsi qu'une invitation à rejoindre l'OTAN.
"Le Conseil de l'Otan nous a informés de sa décision de mettre à l'ordre du jour du sommet des 11 et 12 juillet, l'invitation adressée à la Macédoine pour rejoindre l'Alliance", a assuré Zoran Zaev.
Toutefois, si le gouvernement macédonien échoue à faire passer la révision constitutionnelle, "l'invitation de l'OTAN est annulée et les négociations avec l'UE ne bougent pas", avait prévenu le Premier ministre grec Alexis Tsipras.
La Grèce dénie à son petit voisin l'usage du simple nom de "Macédoine", sans attribution géographique supplémentaire, considérant que c'est celui de sa province septentrionale.
AFP/VNA/CVN