>>La chancelière allemande Merkel victime d'une troisième crise de tremblements
La chancelière allemande Angela Merkel (droite) et la Première ministre danoise Mette Frederiksen, lors de la cérémonie des hymnes nationaux, le 11 juillet à Berlin. |
La troisième crise de tremblements, mercredi 10 juillet avec son homologue finlandais, a suscité nombre d'interrogations en Allemagne et à l'étranger.
La dirigeante a pris place sur une chaise blanche au côté de la Première ministre danoise Mette Frederiksen, elle aussi assise à l'occasion de cette cérémonie des honneurs militaires dans la cour de la chancellerie à Berlin.
La chancelière a ensuite insisté sur le fait qu'elle prenait grand soin de sa santé.
"Vous pouvez partir du principe que je suis consciente de la responsabilité liée à mes fonctions et que j'agis en fonction de cela", a-t-elle déclaré, interrogée par un journaliste sur le fait de savoir si elle avait consulté un médecin pour ses crises de tremblement.
"Vous pouvez aussi partir du principe qu'en tant que personne, j'ai aussi un grand intérêt personnel à être en bonne santé et à prendre soin de ma santé", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse avec son homologue danoise.
Les deux femmes, souriantes et manifestement détendues, ont auparavant écouté les hymnes nationaux de leurs deux pays entonnés par la fanfare militaire, sous l'oeil des caméras et du public massé devant les grilles de la chancellerie.
Le pas assuré, Mme Merkel a passé ensuite en revue les troupes avec son homologue.
Réaction psychosomatique
La chancelière avait déjà assuré mercredi 10 juillet aller "très bien" après avoir été victime d'une troisième crise de tremblements en moins d'un mois en recevant le Premier ministre finlandais, Antti Rinne.
"Je vais très bien. Il ne faut pas se faire de souci", avait-elle affirmé une heure environ après avoir tremblé de tout son corps lors de la cérémonie des hymnes nationaux à la chancellerie.
Elle a attribué l'incident à une réaction psychosomatique liée à l'anxiété suscitée par sa première crise impressionnante de tremblements, survenue il y a moins d'un mois.
"Cela ne s'arrête plus", titrait en Une jeudi 11 juillet le quotidien le plus lu d'Allemagne avec une photo d'Angela Merkel, tandis que les médias s'interrogeaient sur l'état de santé de la chancelière au pouvoir depuis près de 14 ans.
Citant des sources proches du gouvernement, le journal assure qu'elle a effectué des examens médicaux intensifs, notamment sanguins, après sa première crise, la plus impressionnante, le 18 juin avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Elle avait alors attribué cet incident à une déshydratation liée à la forte chaleur qui régnait sur Berlin.
Selon Bild, les examens sanguins n'ont révélé aucune carence notamment minérale.
La dirigeante avait été prise de tremblements une deuxième fois le 27 juin lors de la prise de fonction officielle de la nouvelle ministre de la Justice.