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À Qamichli, sur les lieux de l'explosion à la voiture piégée, le 11 juillet dans le nord-est de la Syrie. |
L'explosion dans la ville de Qamichli a endommagé la façade de l'église de la Sainte Vierge des Syriaques orthodoxes ainsi que des immeubles voisins.
La télévision d'État syrienne a fait état de onze blessés tandis que l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) a rapporté sept blessés, dont trois dans un état critique.
De son côté, la police locale rattachée aux autorités semi-autonomes kurdes, les Assayech, a publié un communiqué faisant état de huit blessés "dont la majorité le sont légèrement".
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué l'attentat, disant avoir visé un rassemblement de "chrétiens hostiles", selon le groupe SITE qui surveille les activités jihadistes.
Tout au long du conflit qui déchire la Syrie depuis 2011, la ville a été le théâtre de plusieurs attentats meurtriers, dont certains revendiqués par l'EI.
En juillet 2016, au moins 44 personnes ont été tuées dans une attaque suicide perpétrée par le groupe jihadiste. En juin cette année, sept civils, dont un enfant, ont été blessés lors de l'explosion d'une voiture piégée conduite par un kamikaze.
Les forces kurdes, fer de lance de la bataille anti-EI en Syrie qui a mis fin en mars au "califat" autoproclamé du groupe jihadiste, dominent le nord-est syrien, un territoire représentant près de 30% de la superficie du pays.
La région accueille plusieurs groupes ethniques, notamment des Arméniens, des Arabes et des Syriaques. Ces derniers représentent 15% des 1,2 million de chrétiens de Syrie.