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Test de viande en laboratoire le 19 février 2013 à Berlin. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Il s'agit d'améliorer les contrôles sur l'ensemble de la chaîne alimentaire, "de la ferme à l'assiette", c'est-à-dire sur les plantes, les aliments pour animaux, les bêtes d'élevage ou encore les pesticides, a détaillé la rapporteure du texte, la socialiste autrichienne Karin Kadenbach.
"Les aliments en Europe doivent être sans risques, sûrs et sains", et les consommateurs doivent également être protégés de "tromperies" qui ne mettent pas forcément leur santé en danger, comme le scandale de la viande de cheval (vendue comme viande de boeuf), en 2013, a ajouté Mme Kadenbach.
Le texte, qui avait déjà été approuvé précédemment par les États membres, vise à instaurer un système de contrôle global et harmonisé, et à améliorer la traçabilité des produits alimentaires. Pour chaque secteur, un laboratoire indépendant unique pour toute l'Europe sera chargé de valider les contrôles. Le but est "d'éviter que les industriels s'auto-contrôlent", a expliqué à l'AFP l'élue écologiste française Michèle Rivasi.
Avec cette nouvelle législation, les États membres auront l'obligation de procéder à des contrôles réguliers, et parfois inopinés, et de légiférer pour instaurer des sanctions dissuasives en cas de non respect des règles.
Chaque État restera libre de la manière dont il financera ces contrôles renforcés: soit par l'impôt, soit en répercutant leur coût aux acteurs du secteur.
Le texte permettra également des contrôles plus efficaces en augmentant les échanges d'informations entre autorités nationales responsables. Il prévoit en outre que les lanceurs d'alerte, lorsqu'ils dénoncent des manquements au sein de leur entreprise, soient protégés de toutes représailles.
AFP/VNA/CVN