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Lors du séminaire pour examiner le projet de loi |
Naomi Kitahara a lancé son appel lors d’un séminaire organisé conjointement par le ministère vietnamien de la Culture, des Sports et du Tourisme et l'UNFPA le 3 décembre à Hanoï, afin d'examiner le projet de loi (amendé) sur la prévention et le contrôle de la violence familiale du Vietnam.
Elle a affirmé le soutien de l'UNFPA au Mois d'action du Vietnam pour l'égalité des sexes, et la prévention et la réponse à la violence de sexes.
Dans ses remarques, la vice-ministre de la Culture, des Sports et du Tourisme, Trinh Thi Thuy, a informé que son ministère accueille des opinions sur ce projet de loi, ajoutant que l'amendement a pour objectif de perfectionner l'institution de prévention et de contrôle de la violence familiale dans le sens du renforcement des mesures de protection des droits de l'homme conformément à la Constitution de 2013, d'améliorer l'efficacité et l'efficience des institutions étatiques et sociales ainsi que le rôle de la famille dans ce domaine, contribuant à préserver les belles valeurs culturelles traditionnelles de la famille et de la nation et favorisant le développement socio-économique du pays dans le nouveau situation.
Un couloir juridique sain
Les participants au séminaire ont souligné que l'adoption de la loi par l'Assemblée nationale en 2007 reflétait les engagements forts du Vietnam et ses efforts considérables pour lutter contre la violence familiale, notamment la violence contre les femmes et les enfants.
Cette loi a créé un couloir juridique sain pour le développement et la mise en œuvre de nombreuses politiques et mesures contre la violence familiale au cours des deux dernières décennies, ont-ils estimé.
Selon une étude menée en 2019, près des deux tiers (62,9%) des femmes vietnamiennes ont subi au cours de leur vie au moins un type de violence de la part de leur mari.
La moitié des femmes qui ont subi des violences de la part de leurs maris n'en ont jamais parlé à personne. Presque toutes les femmes (90,4%) qui ont subi des violences physiques et/ou sexuelles de la part de leurs maris n'ont demandé aucune aide aux prestataires de services formels.
La violence à l'égard des femmes cause de graves conséquences sur le développement économique, ainsi que sur la santé physique et mentale. Cela coûte à l'économie nationale du Vietnam l'équivalent de 1,8 % de son PIB.
VNA/CVN